Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 05 juillet 2016

Le Secret des banquises

   Décidément, le cinéma français ne cesse de surprendre, en 2016 comme en 2015. Nous voici face à une comédie romantique totalement décalée. Le nœud de l'histoire est la passion qu'éprouve une jeune laborantine (Charlotte Le Bon, excellente) pour un brillant et séduisant chercheur (Guillaume Canet, très bien), obsédé par son travail.

   La première partie de l'histoire plante le décor et présente le groupe de scientifiques, d'où émergent trois figures. Il y a Siegfried, le papa poule des souris (Damien Chapelle, au poil). Il y a aussi le drôle de duo formé par Nadine et Philippe (Anne Le Ny et Patrick d'Assumçao, qui se sont visiblement amusés comme des petits fous).

   Toute cette fine équipe travaille sur des pingouins du Cap. (J'aurais plutôt dit des manchots.) D'après le dossier de presse publié par Unifrance, une demi-douzaine de véritables animaux ont été utilisés pour le tournage, les autres étant le produit d'effets numériques. Et puis il y a Gaston, le petit dernier, tout mimi... en réalité une animatronique :

cinéma,cinema,film,films

   La deuxième partie voit le burlesque l'emporter sur l'incongru. Christophine (dont les collègues vont finir par retenir le prénom) a fait en sorte de devenir l'objet d'étude du chercheur dont elle est amoureuse. Dans le même temps, l'équipe de scientifiques tente de trouver le stimulus déclenchant, chez les pingouins (et les souris), la production d'une précieuse substance immunisante. Ils vont jusqu'à recourir à des phéromones... qui vont avoir des effets secondaires dans tout le laboratoire. Là, cela devient hilarant. Dans le même temps, la relation entre le chercheur et la thésarde amoureuse gagne en complexité.

   La troisième partie bascule un peu dans la science-fiction (et la poésie). La jeune réalisatrice (Marie Madinier, un nom à retenir) a trouvé une jolie conclusion à son histoire. Ce film est une sorte d'OVNI cinématographique. Il ne ressemble à rien, mais il  a beaucoup de charme.

20:30 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films

Belladonna

   Cette animation japonaise des années 1970 ressort dans les salles... et elle est interdite aux moins de 12 ans. Ce n'est pas en raison de l'hyper-violence de certaines scènes (même si le personnage principal subit un viol, représenté de manière psychédélique), mais plutôt à cause des corps nus et des phallus gigantesques qui surgissent au détour d'un plan.

   Cette profusion d'images (et, parfois) de musique m'a un peu saoulé. J'ai de plus eu du mal à rentrer dans l'histoire. La partie qui montre la jeune paysanne subir les assauts du seigneur puis tomber sous la coupe du diable ne m'a pas emballé. La suite, qui tourne autour du personnage de la supposée sorcière et de la réaction des villageois, m'a paru meilleure. Certains plans sont virtuoses, avec une grande qualité du dessin, une fluidité des mouvements et une imagination foisonnante. Par contre, je n'ai pas vu l'intérêt des plans fixes.

   Ceux dont la jeunesse a été baignée par la production commerciale japonaise de masse ne seront pas perdus : l'héroïne a de grands yeux cristallins, un corps aux formes très appétissantes et les couleurs sont chatoyantes. Mais, franchement, cette ressortie ne s'imposait pas.

 

   P.S.

   Sur un sujet approchant, allez plutôt voir The Witch.

11:44 Publié dans Cinéma, Japon | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films