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jeudi, 20 avril 2017

La Jeune Fille et son aigle

   Ce documentaire (un brin fictionné) a pour cadre les confins de la Mongolie, de la Chine et du Kazakhstan, dans cette Asie rurale et montagneuse où survivent des (semi) nomades qui perpétuent des traditions millénaires. Parmi celles-ci, il y a la chasse à l'aigle, prérogative des mâles.

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   Cet animal fascine Aisholpan... qui est une fille, mais dont le père n'est pas obscurantiste. Convaincu par la ténacité de sa progéniture, il décide de l'initier au dressage des aigles avec, en ligne de mire, la participation à un concours renommé.

   Toute la partie documentaire est fascinante. Dans un premier temps, on découvre le mode de vie des héros... et une scène étonnante : le retour à la liberté d'un animal qui a bien servi son maître, pendant sept ans. Celui-ci le traite avec beaucoup de respect.

   Très vite intervient la séquence de capture de l'aiglon (une aiglonne, en réalité), suivie de la période de dressage. Mais le moment le plus marquant est sans conteste le concours d'aigles, qui attire des spectateurs des milliers de kilomètres à la ronde. Il reste une ultime séquence marquante, celle de la première chasse réelle de l'animal dressé, en milieu extrême.

   Dans une grande salle, confortablement installé, on se régale. Malheureusement, ce plaisir est gâché par la médiocrité de la version française. Le commentaire est dit sur un ton fade et les personnages ont des voix d'Occidentaux, ce qui sonne terriblement faux ! Enfin, l'aspect ethnographique est très édulcoré, notamment par rapport à des fictions comme Le Chien jaune de Mongolie, Le Mariage de Tuya ou encore Tulpan. Quant à la qualité filmique, elle m'a semblé un peu moins bonne que dans le récent L'Aigle et l'enfant.

   Cela reste un film à voir, bien qu'il s'agisse à mon avis d'un produit de niche destiné à un public occidental amateur d'exotisme.

23:13 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films