Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 11 mars 2018

Hurricane

   Cet ouragan gigantesque est à la fois l'occasion, pour un groupe de petits malins, d'organiser le casse du siècle, et la catastrophe qui peut tout faire foirer si le moindre grain de sable enraye la mécanique du complot. La première séquence est censée nous faire comprendre la psychologie de deux des principaux personnages masculins, deux frères qui, dans leur enfance, ont déjà connu de l'intérieur un méga ouragan. Bien qu'assez prévisibles, ces scènes sont bien tournées et donnent lieu à la plus spectaculaire catastrophe du film.

   On retrouve les deux frangins 25 ans plus tard. Ils habitent une ville où se trouve un centre ultra-sécurisé de déchiquetage de billets de banque usagés. C'est l'occasion de découvrir l'héroïne Casey (Maggie Grace, révélée notamment par le rôle de Kim dans la série des Taken), qui elle aussi cache une grande fêlure intérieure... à propos de laquelle on ne saura pas grand chose.

   Il est vrai que la caractérisation des personnages n'est pas d'une grande subtilité. Ce sont souvent des caricatures, de surcroît interprétées par des acteurs pas extrêmement brillants, sans doute recrutés sur leur carrure et la blancheur de leur sourire. La petite Maggie surnage dans ce flot de mecs burnés peu recommandables, dotés (dans la version française) de grosses voix caverneuses...

   C'est d'ailleurs à travers elle qu'on voit l'évolution de ce type de film : du côté des gentils, c'est la dame qui est une pro des flingues. C'est aussi elle qui est capable de sortir un gros camion d'une situation délicate. (La scène de l'embouteillage est un délice pour tous ceux qui se sont déjà retrouvés piégés dans une masse de bagnoles à cause du comportement incivique de quelques abrutis.)

   Comme les dialogues sont globalement à chier, il faut reporter son attention sur les scènes d'action. Et là, franchement, ça dépote. Je pense même que la version 3D doit valoir le coup, à partir du moment où l'ouragan fait voltiger un tas d'objets un peu partout.

   Dans une grande salle, bien calé dans mon fauteuil, j'ai savouré le démontage de la tour émettrice, mais aussi toute la séquence du centre commercial, avec notamment d'éblouissants vols planés et un impressionnant tsunami dans une jardinerie. Le tout culmine dans une exaltante poursuite en camions.

   Voilà. Un peu à l'image de 24H Limit, The Passenger ou du plus ancien Deep Water (celui-ci mieux interprété, toutefois), ce film un peu bourrin (à voir sur grand écran), truffé d'invraisemblances, ne vise qu'à faire passer un bon moment.

23:39 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinéma, cinema, film, films