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vendredi, 01 juin 2018

Solo : a Star Wars story

   Disney continue à exploiter le filon de La Guerre des étoiles, ici avec un épisode situé entre La Revanche des Sith et Rogue One, le précédent film dérivé de cet univers. On nous conte une partie de la jeunesse de Han Solo (adulte) et l'on nous révèle quelques-uns des secrets de la saga.

   Ainsi, on découvre pourquoi il s'appelle ainsi. On assiste à sa rencontre avec Chewbacca, l'un des meilleurs moments du film, plein d'humour... et avec une scène très "intime" entre les deux personnages... On apprend enfin dans quelles circonstances Solo a piqué le Faucon Millenium à Lando Calrissian (Donald Glover, très bien). On comprend aussi pourquoi Calrissian est viscéralement attaché au vaisseau... et l'on "vit" de l'intérieur l'exploit qui l'a rendu célèbre, une course spatiale au travers d'un impressionnant maelstrom.

   Les décors sont superbes (bien que pas toujours assez éclairés... je plains ceux qui l'ont vu en 3D). Les scènes d'action "dépotent" avec, en tête de liste, l'attaque du train double, virevoltante, comprenant l'intervention d'une bande de trafiquants concurrents de ceux auxquels Solo et "Chewie" se sont liés. (A noter l'excellente composition de Woody Harrelson, vu récemment dans La Planète des singes : suprématie et surtout 3 Billboards.)

   C'est aussi assez drôle, avec notamment l'apparition d'un nouveau droïde (de sexe féminin), L3-37, qui a noué une relation très spéciale avec son maître Calrissian... mais qui est prête à tout plaquer pour lancer la révolte des robots !

   Au niveau du sous-texte, je signale une dénonciation du pillage de l'Afrique par les firmes transnationales. (C'est suffisamment développé pour éviter d'avoir à se cogner l'intégralité de Black Panther.)

   Bref, on ne s'ennuie pas, même s'il faut reconnaître qu'Alden Ehrenreich n'arrive pas à la cheville d'Harrison Ford. Il n'est pas mauvais, mais son interprétation n'est pas enthousiasmante. Il est vrai que les scénaristes ont voulu nous le montrer en évolution. On le rencontre jeune homme, un peu naïf. On le voit devenir de plus en plus débrouillard, mais pas encore cynique. (L'histoire d'amour ne m'a cependant pas transporté.) Le film s'achève d'ailleurs sans que toutes les ficelles aient été tirées... et l'on aperçoit, peu avant la fin, une vieille connaissance.

   J'attends la suite !

16:53 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : cinéma, cinema, film, films