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mercredi, 26 décembre 2007

Les animaux amoureux

   J'aime les documentaires animaliers, à condition qu'ils ne soient pas très scénarisés, non pas dans leur montage (il faut bien donner un minimum de cohérence aux prises de vue), mais dans le déroulement de ce qui est filmé : l'être humain ne doit pas influer sur la vie des animaux qui sont filmés. C'est pour cela que je préfère aller voir Les animaux amoureux plutôt que Le renard et l'enfant (ou encore bientôt Mèche blanche), même si ce dernier n'est sans doute pas sans qualité.

   L'introduction est poussive : on nous impose un commentaire lénifiant dit par Cécile de France. Il est question de "magie de l'amour" alors que les animaux sont mus essentiellement par les pulsions du rut. Vouloir à tout prix en faire des cousins des êtres humains est à mon avis une erreur... sauf dans le cas des singes, qui nous ressemblent vraiment : ils se font des bisous comme nous, ils pratiquent le "missionnaire" (je ne sais pas s'il faut s'en réjouir...), s'occupent de leur progéniture à la manière d'humains (responsables... y a des parents indignes chez nous). Cela m'amène à un autre défaut du film : la systématisation de la procréation. Pour dire les choses plus clairement, le coït semble n'être que l'introduction (!) à la maternité...

   Les parades amoureuses sont variées, souvent très jolies, pittoresques (ah les grenouilles, les dindons) voire hilarantes. Les oiseaux sont privilégiés, même si l'on nous propose des mammifères et des insectes. J'ai adoré la scène de ménage entre le lion et la lionne : les deux sont en train de se dorer la pilule au soleil ; visiblement le mâle, les burnes à l'air,  ressent comme un picotement au niveau du bas-ventre ; il essaie de se faire comprendre de sa compagne, qui rechigne à se faire culbuter comme ça sans façon. Je vous laisse découvrir la fin... Il y a bien sûr compétition entre les mâles. On s'attend à un combat de cervidés, qui finit par arriver, impressionnant. On rira aussi aux prises de bec, aux coups de papattes des lièvres, aux folles courses des oiseaux sur l'eau. On s'esclaffera aux grands coups de tête dans les fesses administrés par les girafes (si, si !).

   Les images (sur grand écran svp) sont souvent magnifiques, la musique d'accompagnement est bien dosée, à l'unisson des images, pas envahissante.

   Tout ça pour dire : MERDE AUX CHASSEURS !

16:40 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

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