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jeudi, 08 mai 2008

La source thermale d'Akitsu

   Il s'agit d'une reprise : le film de Kuji Yoshida date de 1962. On redécouvre ce réalisateur japonais, qui m'a semblé s'inspirer à la fois du cinéma "qualité française" classique (genre les films avec Danielle Darrieux) et de la "nouvelle vague" (non, il ne s'agit pas de la nouvelle coupe de cheveux de l'un des fils Sarkozy).

   Le début est très intéressant : l'action prend place à la fin de la seconde guerre mondiale. A travers l'histoire de ce soldat malade, on entrevoit un pan de la société japonaise à la veille de la défaite. La première rencontre avec l'héroïne (superbe actrice, au passage) est joliment filmée. Le metteur en scène sait utiliser les contrastes d'ombres et de lumières pour suggérer les sentiments. Mais après ce bon début, cela s'enlise. C'est un mélo ennuyeux, où tout est surligné par une musique envahissante (assez de violons !). La fin est attendue.

   Voilà pour le commentaire de l'Occidental de base. Mais, si l'on change de point de vue, on peut voir ce film comme l'étude de l'échec du don. Ce soldat n'a pas compris qu'il était redevable à cette jeune femme qui lui a sauvé la vie. En échange, elle demandait son amour. Pour couronner le tout, je dois dire que le "héros" m'est particulièrement antipathique : c'est un gamin attardé, capricieux et superficiel. (Tiens, prends ça dans les burnes !)

18:15 Publié dans Cinéma, Japon | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

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