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samedi, 31 mai 2008

Du zèle à la Banque postale

   Hier vendredi après-midi, j'ai voulu profiter d'une plage de temps libre pour consulter mon compte postal. Vous avez sans doute deviné : on était le 30 du mois et, selon toute vraisemblance, ma paye devait avoir été versée. En réalité, ma paie est versée le 29, mais, dans sa grande générosité, La Banque postale fait traîner le transfert... une pratique qui, à l'heure du tout numérique, peut sembler ahurissante... en fait le pognon est placé. Rien qu'une journée, me direz-vous, mais multipliez cela par le nombre de comptes... En fin d'année, cela pèse dans le bilan. On comprend mieux pourquoi La Banque postale se porte bien et pourquoi aussi les banques "traditionnelles" (traduction : celles qui entubent encore plus franchement les cochons de payants... pardon, les clients) absorbent une partie du choc de la crise des subprimes (dû à la nullité de leur politique de placement) grâce à l'activité de banque "de détail".

   J'arrive donc au guichet de la poste du faubourg (en numéro 1 sur le fichier joint), où je constate que l'impression de ticket n'est plus disponible. Encore de bonne humeur, et disposant d'un peu de temps, je monte jusqu'à la poste centrale, située en bord de vieille ville, au sommet de la butte ruthénoise, pas très loin de la cathédrale (en numéro 2 sur le fichier joint). Horreur et stupéfaction ! Là aussi, il m'est impossible de consulter mon compte. (J'ajoute que, ne possédant qu'une carte de retrait, et pas une carte de paiement, je ne peux utiliser que les guichets de La Banque postale.) J'entre dans le bâtiment, je fais la queue (non, non , ne soyez pas médisants, les progrès ont été considérables de ce point de vue-là : j'ai peu attendu... et je signale que les guichetières de la poste centrale sont très sympathiques) et, arrivé en face d'une préposée, après avoir appris que la fortune qui m'est mensuellement due a bien été versée, je lui signale le défaut de fonctionnement. Elle me dit qu'elle va immédiatement signaler la chose aux personnes responsables. Il est environ  15h30.

   Le soir, je retourne faire un tour en ville. Par curiosité, je teste le guichet du faubourg : il était dans le même état que dans l'après-midi. Je pousse le vice jusqu'à retourner en vieille ville : le guichet n'avait pas été réapprovisionné en papier ! Le pire est que, alors que le samedi matin, les deux bureaux sont ouverts, rien n'a changé aujourd'hui !!

   Ce samedi, en fin de journée, pendant ma promenade digestive, je me suis souvenu que le nouveau quartier de Rodez (Bourran, une colline annexe, aujourd'hui occupée par une floppée d'immeubles récents construits sans réel souci d'urbanisme) est doté d'un bureau postal. Je décide donc de prolonger de deux kilomètres mon périple pédestre (jusqu'au point numéro 3 sur le fichier joint). Bien m'en a pris : le guichet automatique est approvisionné !

  La Poste Rodez.doc

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