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dimanche, 11 juillet 2021

Les Croods 2

   Décidément, c'est l'été des suites. En huit jours, j'ai vu cinq films (en prises de vue réelles ou d'animation) qui prolongent une recette à succès. Il a tout de même fallu attendre huit ans pour que DreamWorks fasse revivre les personnages des Croods.

   Dès le début, on sent d'ailleurs que la production a craint que les spectateurs n'aient pas vu (ou aient oublié) le premier volet. À la vitesse grand V, avec humour, on nous rappelle qui sont ces sympathiques Néandertaliens, accompagnés d'un Sapiens dégourdi et beau gosse, dont on nous révèle une partie du passé.

   C'est ce passé qui va resurgir, à travers la rencontre d'une autre famille, elle aussi sapiens... et hyper évoluée. Très vite, on comprend qu'au-delà du contraste caricatural entre les deux espèces humaines, le scénario met en contact deux familles américaines de sensibilités différentes : les Croods sont plutôt des républicains obèses, bas de plafond, trois enfants au compteur, alors que les Betterman, minces et instruits, sans doute démocrates, n'ont qu'une fille. (Ils ont une allure "côte Est décontractée" ou "californienne".) Les spectateurs attentifs repèreront aussi les clins d'oeil anachroniques, de la "tablette" à l'écran, en passant par les poubelles sélectives.

   Autant le dire franchement : j'aime la manière humoristique avec laquelle la débrouillardise des Croods est mise en scène (tout comme leurs chamailleries familiales), mais j'ai été irrité par la caricature qui est faite de l'autre famille. En effet, ses membres sont propres, bien élevés et ont aménagé leur environnement de manière civilisée. Cependant, tout cela finit par être tourné en ridicule (avec un aspect du scénario particulièrement putassier, sur l'origine de l'eau).

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   Bien entendu, l'antagonisme des familles va se résorber, dans la grande marche du "vivre ensemble", chacun faisant des concessions au mode de vie de l'autre, auquel il finit par trouver (plus ou moins) du charme. Pour moi, les personnages les plus drôles sont trois membres de la famille néandertalienne : l'inoxydable grand-mère, le fils cadet (fasciné par les "fenêtres"...) et la benjamine teigneuse.

   Si l'on supporte les a priori du scénario, on peut passer un bon moment. L'animation est très correcte.

14:03 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinéma, cinema, film, films

Commentaires

Je ne savais même pas qu'il y avait eu le 1...

Écrit par : Pascale | samedi, 24 juillet 2021

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