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samedi, 11 février 2012

Les gargouilles de la cathédrale

   Elles constituent l'une des attractions de la cathédrale Notre-Dame de Rodez. L'été, elles font la joie des touristes armés d'appareils photographiques. Les Ruthénois ont perdu l'habitude de les regarder... sauf quand un événement inhabituel les met en relief.

   On ne s'étonne plus de voir les abords de la cathédrale encombrés d'échafaudages et barrières diverses, tant elle constitue un chantier de rénovation quasi permanent. Toutefois, certains obstacles installés très récemment auraient dû mettre la puce à l'oreille des passants. C'est un article de La Dépêche du Midi qui a levé le lièvre.

   Les récentes abondantes chutes de neige, couplées à une vague de froid, ont provoqué la formation de stalactites au niveau desdites gargouilles. Le moindre redoux menace de les faire tomber brusquement, les transformant en armes dangereuses.

   Côté Sud, rue Salvaing, j'ai détecté l'une de ces menaces juste en face du Monoprix, à proximité immédiate d'un échaffaudage :

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   Vu son air ravi et la glace qui semble comme couler de son visage, j'ai surnommé celle-ci "le morveux". On dirait en effet un gamin qui vient d'éternuer un gros truc pas propre et qui se tourne vers son copain tout fier de sa grosse muculence...

   Un peu plus haut dans la rue, nous avons droit à une belle conférence :

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   Des quatre mégères en train de dauber sur le genre humain, seules les deux du bas ont encore de la glace à la gueule. Je les appelle "les commères".

   Sur le côté Nord (rue Frayssinous), on en trouve d'autres, comme celui-ci :

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   Je l'appelle "le mec bourré".

   En se rapprochant de la place d'Armes, on peut observer de magnifiques "barbus" :

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   Les Ruthénois (résidents ou de passage) ont encore quelques jours pour profiter de ces curiosités de la nature...

dimanche, 10 janvier 2010

Zeu riteurne auphe zeu neige (à Rodez)

   Cela devient presque un rituel : depuis quelques années, la neige fait son grand retour l'hiver, que ce soit fin décembre, courant janvier ou début février. C'est en 2006 que les chutes ont été les plus impressionnantes. En 2007, nous n'avons eu droit qu'à un bref épisode. Ce fut un peu plus fourni en décembre 2008, même si cela a fondu très vite.

   Hier samedi, je me suis donc offert une petite balade sous la fine neige tombante. Je suis passé par mon sentier de promenade préféré, situé en contrebas de Rodez, à proximité de l'usine Bosch :

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   Quant à l'usine elle-même, située dans mon dos sur cette photographie, on pouvait en avoir une vue en montant sur la route de Sainte-Radegonde :

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   Je me suis ensuite lancé sur le sentier enneigé, le long de l'Aveyron :

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   Les eaux de la rivière étaient parcourues par des groupes de canards, en quête de nourriture :

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   Régulièrement, des promeneurs nourrissent les animaux. On voit notamment des parents (ou des grands-parents) venir avec leurs enfants (ou petits-enfants). Ce jour-là, le coin était presque vide en plein après-midi. Je n'ai croisé que quatre personnes en trois quarts d'heure : un type qui faisait des photos (copieur !), deux jeunes avec un chien sans muselière (ni laisse) et un gars entre deux âges qui avait pris des morceaux de pain rassis avec lui et les jetait dans la rivière.

   Une fois mon petit tour terminé, je suis remonté vers le centre-ville, d'où on a une jolie vue de ce coin, nommé "Layoule" :

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   J'ai donc gagné le coeur de la ville, dont les rues, très calmes pour un samedi après-midi, avaient été abondamment salées et bien dégagées :

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   Si vous regardez attentivement le côté droit de la photographie (au besoin en cliquant dessus pour l'agrandir), vous noterez la présence d'une dépanneuse, venue prendre en charge un véhicule (une Audi m'a-t-il semblé) qui avait dû percuter le trottoir (ou une autre voiture ?). Rien de grave en apparence, mais, sous la neige, cette rue Saint-Cyrice est une descente piégeuse.

   On termine par une vue de la cathédrale (toujours un peu en travaux), alors que la nuit tombe :

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   Si l'encombrement semble avoir gêné l'activité de nombre de commerces (dès le vendredi soir, où j'ai pu constater combien il était facile de faire ses courses à 18h à l'hyper Leclerc de Sébazac, dont le parking était étonnamment peu occupé), certains, au centre-ville, se sont réjouis que le climat restreigne les déplacements automobiles : beaucoup de Ruthénois ont préféré se déplacer à pieds et effectuer leurs achats sur place.