mardi, 16 décembre 2008
Il a neizé à Rodej...
... ainsi que dans le reste de l'Aveyron. La capitale ruthénoise a été frappée tout le dimanche. Ah, qu'il est bon de rester bien au chaud, chez soi, pendant que tant d'imbéciles se retrouvent coincés sur la route !
Bon, c'est pas tout ça, mais, lundi, en fin d'après-midi, comme le froid persistant avait maintenu l'essentiel de la couverture neigeuse, je me suis lancé dans une petite balade autour de Rodez.
Certains quartiers de la ville avaient pris un tour inquiétant :
Cette photographie a été prise a proximité du lieu dit "Layoule", qui jouxte l'Aveyron, comme on peut le voir sur l'image suivante :
La plus grande partie de l'espace est occupée par le camping de Layoule, évidemment fermé à cette époque. J'aime bien aussi cette vue, légèrement décalée par rapport à la précédente :
A partir de là, on peut descendre, se rapprocher de la rivière, en quittant Rodez pour la commune périurbaine de Le Monastère (toute la quiètude de la campagne à deux pas du centre-ville bruyant et pollué). Certaines bâtisses méritent le détour, comme celle-ci :
Sise entre la route et l'Aveyron, avouez qu'elle ne manque pas de cachet !... Poursuivant ma promenade, j'ai traversé le bourg ancien du Monastère, dépassé la tannerie Arnal pour longer une série de prés en pente. Voici ce qui se présenta à mes yeux :
A l'arrière-plan, on distingue des immeubles situés à l'extrême-limite du centre-ville de Rodez. Dans ce pré tentaient de paître deux chevaux qui, dès qu'ils m'eurent aperçu, s'approchèrent des fils barbelés :
Celui-là est vite venu me faire coucou, prenant la pose avant de s'éloigner en quête de nourriture. Son compagnon se fit encore plus majestueux :
Le brume neigeuse confère une sorte de halo mystérieux à l'animal, encore plus impressionnant en vrai que sur la photographie. J'ai fini par quitter ces deux charmants quadrupèdes pour poursuivre ma balade. Pas très loin de là, laissant un centre électrique EDF dans mon dos, j'ai pris cette vue assez pittoresque :
J'aime bien cette association cimetière - abbaye (le clocher disparaissant en partie dans le brouillard). J'ai continué ma route, contournant par le Sud la colline ruthénoise avant de regagner ma grotte, avec dans les jambes la fatigue (légère) d'une saine promenade.
17:31 Publié dans Aveyron, mon amour, Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : de tout et de rien
Commentaires
Ce cheval à l'air bien seul - ses yeux dans la nuit sont surprenants
Jack NYC
Écrit par : jack NYC | samedi, 20 décembre 2008
Concernant les yeux, l'effet lumineux est un petit cousin des "yeux rouges" des humains. Je n'ai pas réussi à le supprimer (les logiciels de traitement de l'image que j'ai tenté d'utiliser repèrent les "yeux rouges", mais pas les "yeux bleus"). Finalement, le rendu se marie bien avec le reste de la photographie.
Quant à la solitude de l'animal, elle est réelle (si l'on excepte son compagnon brun) : alors que presque toutes les pentes Sud du piton ruthénois sont couvertes de prés (et donc de neige ce soir-là), des chevaux n'étaient présents que dans cette partie. A-t-on affaire à un-e propriétaire négligent-e ?
Écrit par : Henri Golant | dimanche, 21 décembre 2008
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