Eh bien oui ! Elle est tombée la nuit du 25 au 26 décembre. Ce n'est qu'aujourd'hui, en fin de matinée, que je m'en suis aperçu. Comme j'avais la flemme (les vacances ça sert d'abord à se lever tard), j'ai attendu le début de l'après-midi pour sortir prendre des photographies. La température n'étant pas très basse, le soleil aidant, une bonne partie avait déjà fondu.
Du faubourg, je suis descendu vers le quartier de Cardaillac (on y trouve un paquet de belles baraques), d'où l'on peut voir le sommet du piton ruthénois. On distingue la crête de la cathédrale ainsi que, plus bas, un centre d'hébergement (les bâtiments aux couleurs vives). C'est le côté non ensoleillé, l'ubac. De là, on arrive très vite à Layoule :
L'été, cette cascade est presque à sec et les canards s'y prélassent. Un peu plus loin, quand on s'éloigne de la zone de promenade, on tombe sur deux autres petites cascades, que j'ai prises en photo du vieux pont :
Et j'ai poursuivi ma balade, sur le chemin habituel. J'adore sentir et entendre mes pieds crisser sur la neige en couche encore assez épaisse. Quand on se trouve à l'ombre, il suffit de tourner le dos pour voir le côté éclairé (l'adret) :
Sauf erreur de ma part, sur cette butte se trouve toute une série de prés (dont certains font face à un lotissement de maisons sur des terrains en pente) où, à la belle saison, on peut voir gambader (le matin et le soir en général) divers équidés.
Ensuite, je suis passé devant la zone de cultures maraîchères, dans un état évidemment inhabituel (mais pas pour la saison) :
Les terrains cultivés longent l'Aveyron (pratique pour l'arrosage). A l'arrière-plan, on distingue une partie du quartier de Layoule (pris sous un autre angle il y a quelques jours).
J'arrive au Monastère. Placé sur un pont gothique (du XIVème siècle), j'ai une vue fort intéressante :
Les immeubles visibles à l'arrière-plan sont situés à Rodez. Seuls ceux disposés aux premier plan à gauche et au second plan au centre et à droite sont au Monastère.
Un peu plus loin, après avoir passé la tannerie Arnal, je retrouve mon duo de chevaux affamés :
Autant le dire, ils se contrefichent de ma présence comme de l'an quarante : le soleil ayant fait fondre la couverture neigeuse, ils ne pensent plus qu'à se remplir le bide.
Je vous passe les détails, mais, en gros, je poursuis ma marche. J'atteins les "jardins de Labardie" où, en fin de semaine, moult papys et mamys viennent se détendre et, quand le temps le permet, travailler leur morceau de terrain.
Bon, ces jours-ci, ils ne sont pas vraiment praticables. Du coup, deux adolescentes ont profité de la désaffection du lieu pour dévaler l'une des (faibles) pentes sur des sacs-poubelles (résistants !).
Je sens votre déception. Vous vous attendiez à ce que je vous propose la photo des deux miss. Eh bien non ! Va falloir fournir un effort d'imagination !... Pour revenir à notre propos, si vous êtes bien attentifs, à l'arrière-plan, vous aurez remarqué le pont.
Le voici de plus près ! C'est un pont ferroviaire, qui permet à la ligne de Toulouse (et Albi) de parvenir jusqu'au pied de Rodez. Un soir, au soleil couchant, je suis passé par là au moment où arrivait un T.E.R., avec ses lumières... très joli !
Bon, c'est pas tout ça, mais le circuit touche à sa fin. De nouveau des prés s'offrent à ma vue :
Je les intrigue parce que, m'étant rapproché de la limite du pré, je tends mon appareil vers eux, ce qui peut leur donner l'impression que je suis disposé à leur refiler de la nourriture. Tel n'est pas le cas ! (Un jour, un propriétaire avec lequel je discutais m'a déconseillé de le faire.) Le plus courageux s'est vite approché :
Très arrangeant, il s'est ensuite mis de profil... oui, comme au commissariat !
Comme j'ai vu qu'il y en avait un qui semblait faire la gueule, je me suis dirigé de son côté :
Il faut toujours être à l'affût. Ainsi, lorsque je prenais ces photographies des chevaux (on n'est pas loin des haras, au fait), un rapace a surgi dans mon champ de vision. A l'arrache, j'ai réussi à saisir ceci :
Bon, longer la colline ruthénoise et l'Aveyron, c'était bien joli, mais, maintenant, il me fallait remonter au centre-ville ! Au passage, j'ai une vue de la limite du quartier de Bourran. Le bâtiment le plus remarquable est sans conteste le siège de la R.A.G.T. (Rouergue, Aveyron, Gévaudan, Tarn) :
En grossissant beaucoup, on voit le nom juste au-dessus de baies vitrées, au centre :
Plus haut, je retrouve la voie ferrée :
Je me rapproche du centre. Je passe par le "pré Lamarque", qui a été presque entièrement bétonné. Désormais, les impôts locaux des Ruthénois permettent à un paquet d'Aveyronnais de profiter d'un superbe dojo et d'un magnifique centre aquatique. A cette heure-ci, il n'y a pas foule :
Sur le parking désert encore très glissant, des djeunses se sont lancés dans une sorte de concours de dérapages. Faut vraiment avoir du temps et du pognon à perdre !
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