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lundi, 30 janvier 2006

C'est Noël again ! Tempête de neige à Rodez !

    Samedi, au saut du lit, je regarde par la fenêtre de ma chambre : il neige à gros flocons. Les rues sont déjà encombrées... Je me recouche !

    Je suis sorti l'après-midi. D'après un de mes voisins, vers 16 h, il y avait déjà 70 centimètres... et la neige est tombée jusque tard le soir. Vu que je me suis enfoncé jusqu'en haut de la cuisse (je mesure 1m88), je pense qu'on devait se situer entre 90 centimètres et un mètre. Ma rue n'a pas été dégagée du tout le samedi. Par contre, celle menant à l'usine Bosch (tout comme celle passant devant le tribunal, semble-t-il) a bénéficié d'un ou deux passages de la "déneigeuse"... ce qui n'a finalement pas servi à grand chose.

    Dans les rues du centre ville, seuls des piétons circulaient. J'ai croisé de très rares véhicules, deux 4 x 4 qui n'avaient pas de problèmes particuliers, d'autres qui, malgré leurs chaînes, sont restés bloqués. Sur la place du marché, les étals sont restés en place, comme les véhicules, et ils ont fini recouverts de neige. Fait exceptionnel : les piétons se saluaient en général ; j'ai même plaisanté avec quelques concitoyens. L'humeur n'était pas à la morosité. Plusieurs personnes prenaient des photographies. J'en ai vu qui avaient des raquettes aux pieds : ridicule mais efficace ! D'autres faisaient qui du ski, qui de la luge, oui, en plein centre-ville !!! (Les rues sont en pente.)

    Les grands surfaces de la périphérie ont dû fermer. Quelques courageux ont rejoint, à pieds, une supérette, située légèrement à l'écart, mais la grande majorité s'est ruée sur les commerces du centre-ville, qu'elle ne fréquente pas habituellement. Dès le matin, les boulangeries n'avaient plus de pain et les gâteaux divers ont disparu un peu plus tard. (J'ai vu le patron de l'une d'entre elles recourir aux services d'un tracteur pour dégager l'entrée de son commerce ; un autre s'y est pris à la pelle.) Un Monoprix a été littéralement pris d'assaut. Les rayons alimentation ont été vidés en un temps record et la queue aux caisses a pu durer une heure. Le magasin a dû fermer plus tôt que d'habitude. Même les cinémas ont renoncé à ouvrir le soir. Il est vrai que les coupures de courant menaçaient (quelques zones ont été touchées ponctuellement).

  

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