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dimanche, 25 juin 2006

La colline a des yeux...

     ... oui, mais combien ? Parce que vu le nombre d'explosions atomiques que la région a subies, ça risque d'être plus que deux ! Le générique est lui-même presque insoutenable... alors qu'il ne propose que de vraies images, sur les explosions atomiques et leurs conséquences. Mais il a été précédé d'une séquence introductive hyper violente, à l'image du film, vraiment gore (avec beaucoup de sang, qui ne gicle pas trop toutefois), vraiment bon.

     Pour ceux qui les ont vus, on peut comparer "La colline..." à "Chud" (pour les conséquences du nucléaire et le miam miam) et "Détour mortel" (pour la crainte d'une Amérique reculée, le cimetière de voitures... et le miam miam aussi). Aux Etats-Unis, le film de genre sert souvent à dénoncer certains travers de la société. (Et un tueur en série peut exercer une sorte de justice immanente, une vengeance sanguinaire au nom de la "morale".) Soyez attentifs à ce qui arrive au drapeau américain dans le film (Non au bourrage de crâne !). Ce drapeau est celui qui figure sur la voiture de la famille qui traverse le pays en caravane. Les membres n'en sont pas très sympathiques. Le père est un républicain arrogant (pléonasme ?), la mère une bigote, la fille aînée une "gentille" qui a épousé un démocrate caricatural (très "urbain", obsédé par son téléphone portable), la fille cadette est limite tass-pé et le fiston est un ado mal dans sa peau, qui donc surréagit. On a envie qu'il leur arrive des trucs...

    Comme dans tous les films de ce type, les "héros" font ce qu'il ne faut absolument pas faire (du moins au début), ce qui mène à la catastrophe. Puis, ils se montrent capables de faire ce qu'on n'oserait pas faire : pour survivre, ils vont devoir surmonter leurs préjugés, leurs peurs (en particulier le démocrate). Dans la deuxième partie du film, cela devient très prévisible. Parfois, on frôle l'invraisemblance : le démocrate aurait dû se faire zigouiller plusieurs fois, mais bon, ça maintient l'intrigue.

    Comme c'est un peu du Wes Craven, on rit parfois. Il est possible que les faiblesses du scénario soient à prendre au second degré.

    Au fait , c'est interdit aux moins de 16 ans.

12:00 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

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