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mardi, 27 juin 2006

La maison du bonheur

  Pour deux euros, un jour de fête du cinéma, cela passe. L'histoire n'est pas d'une originalité démentielle, mais elle est bien interprétée : Dany Boon est sobre, Michèle Laroque efficace mais dans un personnage un peu stéréotypé... J'accorde une mention spéciale à Daniel Prévost et Zinédine (non pas Zidane) Soualem (et son regard "sallasse" !). Cela m'a fait penser aux comédies réunissant Louis de Funès et Claude Gensac, dans les années 1970-1980, à ceci près qu'ici Michèle Laroque est sous-utilisée, à mon avis.

  La famille qui occupe le devant de la scène ne m'est pas sympathique à la base : lui fait un boulot d'enfoiré pour une banque, elle et la fille ont un rapport des plus superficiel à l'argent. Le contraste avec la "radinerie" du mari (lui-même n'a pas toujours les pieds sur terre dès qu'il est question d'argent... voir l'achat de la baraque) est bien mis en scène. On instille une dose de critique sur le comportement des banquiers et une pincée de morale avec le rachat du héros qui tourne casaque apparemment. Ceci dit, on pourrait tourner le film autrement, en faisant du personnage interprété par Michel Vuillermoz le véritable héros. Le film a ceci de pervers que les personnages principaux sont "beaux" (Boon, Laroque et la fille), alors que les "méchants" ont un physique plus disgracieux.

  Si vous aimez les bêtisiers gentillets, restez à la fin : les fous-rires sont communicatifs !

17:10 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

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