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lundi, 01 janvier 2007

Arthur et les minimoys

    Qu'est-ce qui est réellement de Luc Besson dans ce film ? L'animation ? Non, une équipe autonome en est responsable (et elle a très bien fait son boulot). Les séquences "réelles" avec des acteurs en chair et en os ? Ouais, ben alors, ce ne sont pas les meilleures... De surcroît, elles ont été tournées en anglais : je ne vois pas trop pourquoi on qualifie ce film de "français". (Et soyez attentifs à l'organisation du générique de fin, après le passage -amusant- des personnages : ce n'est pas un générique de film français, mais de film américain doublé en français. Au fait, n'est-ce pas une fille -ou une femme- prénommée Barbara qui fait la voix du héros en français ?) On y retrouve certaines des obsessions de Besson : l'enfance incomprise, la rupture avec les parents, la rêverie... et la volonté farouche du "happy end" ! C'est du Disney de base à la sauce Besson, rien de plus, rien de moins.

     C'est donc un agréable divertissement, avec de l'action, de l'humour, du romantisme, de l'émotion. La séquence la plus forte est, pour moi, située dans la première partie du film : dans le bar tenu par deux individus interlopes (auxquels Rohff et Stomy Bugsy prêtent leur voix dans la version française), la bagarre dansée (avec référence à Pulp fiction... Le film est truffé d'allusions cinématographiques) est sublime.

     Je ne vais pas faire preuve d'une grande originalité, mais mon personnage préféré est... la princesse, rouquine au tempérament affirmé (avec la voix de Mylène Farmer !). Elle a un petit côté "Milla Jovovitch"... (Et le héros a une coiffure toute bessonienne !)

     Tout cela est bien attrayant mais, attention, un peu difficle à suivre pour un marmot : je pense qu'en dessous de 8 ans, cela peut poser problème (par exemple, dans la salle, une fille n'a pas compris pourquoi la mère s'évanouit à la révélation que le repas final est composé notamment de tête de girafe, si ma mémoire ne m'abuse pas...).

17:58 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

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