Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 01 janvier 2007

L'intouchable

   ... euh... non, ce n'est pas un film politique consacré aux ennuis judiciaires d'un président de la République en bout de course. Benoît Jacquot est de retour, avec un film consacré à un personnage féminin (il a fait cela très bien, jadis, avec Virginie Ledoyen, quand elle était une bonne actrice, dans La vie de Marianne et La fille seule). Le père Jacquot semble avoir craqué pour le physique avenant d'Isild Le Besco : le film permet de se rendre compte du fait qu'elle a une très belle poitrine (lors de la "scène de nu" et à l'occasion du massage). Les péripéties sont ennuyeuses. La partie située en France est franchement assommante, avec une mère jouée en dépit du bon sens et des dialogues qui sentent la Nouvelle Vague rance : genre la mère qui demande à la fille d'arrêter de faire couler l'eau du robinet (sa fille, après tout, est en train de rincer la vaisselle) et la fille qui lui demande de continuer (à raconter son histoire... une sorte de robinet d'eau tiède... ) Une partie de l'effet de miroir semble involontaire.

   Le film décolle une fois l'héroïne arrivée en Inde (non mais, moi aussi je sais faire des figures de style). Bon, on se contrefiche de la recherche du père putatif comme du statut des intouchables (séquence sans suite avec le petit vieux de l'avion). On nous montre des bouts d'Inde et c'est fascinant, entre les rues grouillantes de vie (un peu cliché certes), les pratiques mortuaires et les épousailles par exemple.

18:55 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

Les commentaires sont fermés.