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jeudi, 20 septembre 2007

La dernière légion

   Nous sommes redevables de ce péplum des temps modernes à la famille de Laurentiis : le patriarche Dino, qui a produit moult fresques plus ou moins ambitieuses, et deux de ses filles. La distribution est alléchante, le sujet (les pérégrinations du dernier empereur romain d'Occident, Romulus Augustule) piquant.

   Au moins les acteurs sont bons (à part le gamin qui fait Romulus, par ailleurs trop jeune pour le rôle) : Colin Firth et Ben Kingsley jouent tantôt dans le registre épique, tantôt dans le second degré. Cela donne des moments plutôt agréables. Les scènes de baston sont aussi réussies. Les méchants (très très vilains qu'ils sont) assurent, pour notre plus grand plaisir.

   Le problème est qu'on n'y croit qu'à moitié : le scénario est souvent téléphoné. De plus, on a visiblement pratiqué des coupes, ce qui nuit au rythme du film (mais le fait tenir dans un format jugé sans doute acceptable, soit 1h35... et ça permet de faire des économies de pellicule). Il y a aussi des invraisemblances. Passent encore les déformations de l'histoire : c'est l'adaptation d'un roman, donc on accepte les "licences poétiques". Mais les costumes ne sont pas toujours fidèles à l'époque (le Ve siècle), à mon humble avis... et il y a un gros problème avec l'un des personnages... (suspens)

 

NE LISEZ PAS LA SUITE SI VOUS N'AVEZ PAS VU LE FILM...

OU ALORS NE VENEZ PAS VOUS PLAINDRE APRES !

   Je veux parler du "combattant byzantin", entouré de mystère au début. Son accoutrement serait mieux adapté au Moyen Age qu'à cette période. Mais il est nécessaire si l'on veut notamment que le spectateur de base (qui n'a pas encore compris qu'on lui ménage la méga surprise de sa race) s'étonne de la dextérité de ce chevalier... qui se révèle être une somptueuse brune (indienne), bien dotée par la nature aux endroits idoines. Cette ancienne Miss Monde tient bien son rôle (mais si vous observez bien la première scène de bagarre, où "elle" est encore masquée, il semble bien qu'il s'agisse d'une doublure, plus baraquée qu'elle)... avec un maquillage tout terrain, inoxydable !

   Au vu de la fin, j'ai un peu peur qu'on nous ménage une suite. Ce lien opéré entre l' "épée de César" et Excalibur est quand même assez farfelu...

 

14:00 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

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