Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 31 octobre 2009

Mary et Max

   C'est un film d'animation "pour adultes". Les personnages (deux principaux, une dizaine d'entourage et une foule de figurants) ont été fabriqués à partir de matières diverses : pâte à modeler, plastique, métal, crottes de nez (ah non, pas celui-là).

   C'est d'abord l'histoire de la correspondance qui va naître par le plus grand des hasards (et à l'initiative de la petite fille) entre une gamine australienne pas jolie jolie, complexée, élevée par une mère alcoolique et un New-yorkais obèse atteint du syndrome d'Asperger

   Nos deux héros asociaux ont des manies qui sont des ressorts comiques du film, notamment l'amour démesuré du chocolat (et de certaines friandises) et une passion pour le même programme télévisé. Mary a pour animal domestique un poulet. Max a pour uniques compagnons une perruche, un chien galeux et un poisson rouge, qu'il est obligé de remplacer régulièrement (et qu'il prénomme Henry I, II, III, IV... XXVI !). Mary est un peu amoureuse d'un garçon de son âge. Max n'a jamais eu de relations sexuelles (même pas avec sa main, apparemment !) et a pour seule connaissance régulière une mamie quasi aveugle de son immeuble. Mary aime donner un coup de main au vétéran de guerre agoraphobe qui vit près de chez elle.

   Si le comique naît de l'inadaptation des héros au monde qui les entoure, le film ne les méprise pas pour autant. C'est ce monde qui est montré comme étrange, voire hostile. C'est en cela que c'est un film à réserver à un public déjà mature : il est vraiment noir et, sur bien des points, prend le contrepied du cinéma d'animation commercial.

   Sur le site de Gaumont (qui distribue le film en France), on peut accéder à plein de bonus sympatoches.

   En France, le syndrome est mal connu. Plusieurs associations s'en préoccupent, dont une "marrainée" par l'épouse de l'actuel Premier ministre François Fillon.

12:48 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : film, cinema

Les commentaires sont fermés.