vendredi, 10 septembre 2010
Que diriez-vous d'une petite gâterie...
- ... très chère amie ?
- Je vous trouve bien grivois en cette fin d'après-midi, mon cher Henri !
- C'est que, mon Adorée, j'ai une proposition honnête à vous faire.
- Vous êtes bien mystérieux...
- Il va être question de boules...
- !!!
- ...euh de balles, plus précisément !
- ???
- Voici la chose :
- Est-ce là une manière détournée de m'annoncer que vous vous êtes mis au golf, cher ami ?
- Que nenni, mon Adorée ! Vous savez combien j'exècre l'ostentatoire ridicule des manieurs de clubs !
- Cette chose ne se mangerait-elle pas ?
- Vous me connaissez décidément bien !
- ... Assez pour regretter l'apparition de disgracieuses poignées sur ce corps que j'ai connu plus athlétique ! Mais, dites-moi, mon ami, où vous êtes-vous procuré ce mets et quel goût a-t-il ?
- Mon Adorée, avez-vous souvenance de ce couteau factice qui fit naguère notre délice ?
- Je me souviens même de la mine réjouie que vous affichâtes après l'avoir englouti !
- Certes ! Mais figurez-vous qu'aujourd'hui, alors que je passais acheter une partie de notre pitance dans ma boulangerie de référence, mon regard fut attiré par cet étrange objet, dont je m'empressai de faire l'acquisition. L'enveloppe, en "chocolat" blanc, est comestible et renferme une pâte pralinée :
Difficile, après avoir consommé une telle merveille, de ne pas croire en l'existence d'un paradis sur Terre !
18:29 Publié dans Bouts rimés, Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (0)
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