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jeudi, 03 mars 2011

L'automne des étiquettes

   Alors que le printemps n'est pas très loin, la proximité des élections cantonales, loin de favoriser un quelconque bourgeonnement, semble plutôt provoquer la chute des étiquettes. En Aveyron, comme le site Aligorchie l'a pointé, à gauche comme à droite, beaucoup de candidats semblent avoir perdu toute référence à un parti politique auquel pourtant ils étaient il y a peu clairement rattachés. En Aveyron, l'UMP décroche le pompon, seulement 3 des 22 candidats soutenus par la majorité de droite affichant cet encartement.

   Mais ce n'est pas un phénomène limité à ce département. L'Alsace comme Le Figaro relèvent (sous un titre identique... cela sent le pompage de dépêche AFP) une véritable épidémie de disparition des étiquettes. A droite, les exemples les plus fréquemment cités sont ceux de la Sarthe (département dont fut l'élu un certain François Fillon) et de la Seine-et-Marne (fief de Jean-François Copé), ainsi que le Tarn et l'Aveyron. A gauche, on évoque principalement les Bouches-du-Rhône, les récents développements judiciaires touchant la famille Guérini n'étant peut-être pas étrangers au phénomène.

   Quant à l'Aveyron, toujours cité dans les articles, il a même fait l'objet d'une synthèse publiée dans le quotidien La Croix. Ce n'est pas extrêmement fouillé, mais c'est révélateur de l'intérêt suscité par la campagne indécise dans ce département... qui pourrait voir un quasi-inconnu arriver à sa tête, en cas d'égalité entre les deux camps !

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