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jeudi, 31 mai 2012

Dark Shadows

   Tim Burton a réuni une pléiade d'acteurs brillants pour ce film aux accents "gothiques", qui fait se percuter ambiance d'Ancien régime et seventies triomphantes (avant la crise, donc).

   Il n'innove pas vraiment. L'histoire est un mélange de La Famille Adams, des Noces funèbres (excellent film d'animation qu'il signa naguère), de Twilight (genre le vampire qui tombe amoureux d'une mortelle...)... et de Mr and Mrs Smith... Si ! Le (faux) couple formé par Depp-le-vampire et la sorcière Eva Green fonctionne un peu sur le registre Pitt-Jolie... en mieux. La composition d'Eva Green (inoubliable Sibylle dans Kingdom of Heaven) est à signaler. A une plastique parfaite, elle ajoute un entrain, une "pêche" maléfique qui troublent quelque peu le cul-pincé amateur de sang frais.

   Les scènes qui confrontent ces deux personnages sont souvent très réussies. D'autres, plus languissantes, répétitives même, auraient dû être coupées au montage, ce qui aurait fait du bien au film, qui souffre de quelques longueurs.

   La séquence du début explique l'origine de la malédiction. On atterrit ensuite à l'époque contemporaine, où l'on suit la future nouvelle nounou du garçon perturbé de la maison. Elle semble cacher de lourds secrets. On pense que les scénaristes en ont fait le personnage féminin principal... avant de découvrir la "méchante" (Eva Green donc, redoutable chef d'entreprise... et surtout sorcière amoureuse et extrêmement possessive). Du coup, la miss-propre-sur-elle-qu-on-n-effraie-pas-comme-cela passe au second plan, et son passé chargé, tout comme sa quête, ne sont pas très bien traités par la suite de l'histoire.

   Le film est évidemment émaillé de traits d'humour. A la base, on a joué sur le contraste entre les propos et la conduite guindés du vampire (à entendre en VO sous-titrée, of course) et la trivialité du monde dans lequel il atterrit... et dont il doit acquérir certains codes. Rien de très nouveau donc, mais c'est bien fichu. Les amateurs de macabre goûteront aussi la manière dont le héros hématophage s'occupe d'une équipe d'ouvriers et d'une bande de baba cools assez mous du bulbe.

   Ajoutons que l'image est superbe. La propriété qui sert de cadre à l'histoire est magnifique (et truffée de recoins secrets). Certaines scènes sont particulièrement enlevées. J'ai particulièrement aimé la dernière confrontation avec la sorcière et cette peau de porcelaine qui se craquelle... avant que le cœur ne s'éteigne.

23:22 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film

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