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samedi, 22 septembre 2012

Robot and Frank

   Cette étrange comédie allie tradition et modernité. Pour la tradition, on a le vieux grincheux et la lecture de livres. Pour la modernité, on a les visiophones, les voitures futuristes... et des robots, l'un d'entre eux devenant l'auxiliaire de vie du héros.

   Evidemment, le retraité, qui est frappé par un début d'Alzheimer, va vite s'accommoder du tas de ferraille qu'il rejette au début. C'est la manière dont va s'effectuer le rapprochement qui est originale : alors que le robot est censé apprendre au vieil homme à mener sa vie quotidienne plus sainement (bien se nourrir, entretenir un jardin, avoir des projets), c'est le "malade" qui va faire de la machine son apprenti, ainsi qu'il aurait aimé le faire avec son fils, qu'il a peu connu enfant.

   Que va-t-il bien pouvoir lui enseigner ? Il faut être attentif à la première scène, étrange quand on ne connaît pas encore la suite. Sachez simplement que le vieil homme a fait de la prison...

   Le plus cocasse dans cette affaire est que le robot est programmé pour privilégier l'amélioration de l'état de santé de son patient... quitte à commettre quelques "entorses" à la légalité. Cela nous vaut plusieurs moments savoureux. La relation qui se noue entre les deux êtres, faite de complicité et de non-dits, est touchante.

   Les relations de Frank avec les humains sont finalement plus compliquées. Il y a ses enfants (un beau gosse, James Marsden, alias Cyclope dans X-Men, et une bimbo humanitaire, Liv Tyler, lèvre supérieure refaite), qui l'aiment mais ne le comprennent pas. Il y a cette charmante bibliothécaire (Susan Sarandon, elle aussi passée sous le bistouri), avec laquelle il serait prêt à faire un bout de chemin... et il y a ces jeunes (nouveaux) riches, arrogants. Ah, j'ai failli oublier : la police va s'en mêler, avec le shérif, incarné avec talent par Jeremy Sisto, remarqué dans les récentes saisons de New York Police Judiciaire.

   Le dernier quart d'heure m'a ému. Une révélation donne encore plus de profondeur à un aspect de l'histoire : la maladie de Frank. Cela se termine par une dernière pirouette, mais je n'aime globalement pas la fin.

 

   P.S.

   Les histoires de robot sont à la mode. Cet été, en première partie de Journal de France (de Depardon), j'ai vu un excellent court-métrage, Blinky, moins optimiste sur le sujet...

22:31 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film

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