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mardi, 12 janvier 2021

La Nuit des temps

   Après Le Grand Secret, me revoilà plongé dans l’œuvre de René Barjavel. Cette fois-ci, le repassage n'a nul lien avec mon choix. C'est en consultant une notice biographique consacrée à l'écrivain que l'idée m'est venue de poursuivre ma (re)découverte de ses romans.

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   L'action se déroule en 1968, en pleine Guerre froide. La première partie de l'histoire nous fait suivre les découvertes d'une équipe internationale de scientifiques en poste en Antarctique. Ils vont d'étonnement en étonnement, jusqu'à atteindre ce qui pourrait être un vaisseau spatial ou un sarcophage sophistiqué... sous des centaines de mètres de calotte glaciaire !

   Deux récits s'entrecroisent : celui, omniscient, de l'écrivain et les souvenirs parcellaires d'un des membres de l'expédition, un médecin français.

   Une fois l'étrange "œuf" ouvert, l'intrigue du XXe siècle alterne avec une mémoire extraordinaire, celle d'une civilisation perdue (deux civilisations, en fait). L'un des passages les plus intéressants voit une étrange femme manier un globe terrestre, sur lequel elle tente de délimiter deux continents disparus. l'un d'entre eux figure ci-dessous :

Barjavel 4.jpg

   Même si ces noms ne sont pas employés, il est évident pour les lecteurs un tant soit peu cultivés qu'Enisoraï et Gondawa sont Mu et l'Atlantide.

   Comme dans d'autres œuvres de Barjavel, une histoire d'amour (deux en réalité, comme dans Le Grand Secret) est au cœur de l'intrigue. On y trouve une nouvelle représentation d'un monde utopique, là encore voué à la destruction.

   C'est toujours aussi bien écrit, agréable à lire, même s'il y a (à mon avis) moins d'humour que dans Le Grand Secret.

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