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vendredi, 28 janvier 2011

C'est la folie dans le canton de Rodez-Est !

   Ce canton est réputé être le plus à droite de l'agglomération ruthénoise. Pourtant, en 2004, il fut conquis par le socialiste Stéphane Bultel, un peu aidé il est vrai par les divisions de la droite locale.

   Sept ans plus tard, la situation semble s'être inversée. Les socialistes et leurs alliés ont triomphé sur le Piton : Christian Teyssèdre tient la mairie, Ludovic Mouly la Communauté d'agglomération et les dernières consultations électorales ont placé la gauche en tête au niveau du département. Mais celle-ci ne cesse de se chamailler.

   Du coup, le sortant Stéphane Bultel a la partie un peu plus compliquée qu'en 2004. Il a déjà deux concurrents "à gauche" : Emmanuel Liraud pour le Front de Gauche (en 2004, Françoise Toledano représentait le Parti communiste) et Emily Teyssèdre-Jullian (en tandem avec le Vert Bruno Berardi, qui n'avait pas atteint 9% en 2004), élue du Monastère, qui a déjà été candidate aux européennes de 2009 pour le compte du Modem (tendance Cap21). Stéphane Bultel aura-t-il un-e candidat-e du PRG dans les pattes comme en 2004 ? Mystère. Pas de nouvelles non plus du NPA pour l'instant.

   A droite, Bernard Saules pensait avoir réussi à faire le vide autour de lui. Il est, à l'heure actuelle, le seul candidat affilié à la majorité départementale. Aucun divers droite à l'horizon (pour l'instant). On n'entend pas plus parler du FN, mais il serait étonnant qu'il ne soit pas représenté.

   Reste la candidature surprise, celle de Gérard Galtier, oui, le principal rédacteur du Nouvel Hebdo. Il a annoncé sa candidature dans le numéro 160 de vendredi 28 janvier. Il ne se réclame que du "Parti d'en Rire".

   D'abord, pourquoi sur ce canton-là ? Est-ce parce qu'il y habite ? Est-ce en raison de la personnalité des autres candidats ? Qu'en pensent les autres rédacteurs du Nouvel Hebdo ? Peut-être certains d'entre eux ne voient-ils pas d'un bon oeil cette candidature, alors que Bernard Saules a jusqu'à présent eu plutôt bonne presse.

   Je pense que c'est la configuration du second tour (si second tour il y a) qui nous éclairera. Si c'est un face-à-face Bultel-Saules, on observera les consignes de vote données par chacun. S'il y a triangulaire (au premier tour, il faudra obtenir 12,5% des inscrits pour pouvoir se maintenir au second) deux possibilités sont à envisager :

- soit Bernard Saules se retrouve face à Stéphane Bultel et Emily Teyssèdre-Jullian (celle-ci devant récolter, en cas d'un taux de participation de 70%, environ 18% des suffrages exprimés... et même davantage si l'on tient compte des bulletins blancs et nuls... pas facile) et dans ce cas, ce sont les électeurs des autres candidats (ainsi que les abstentionnistes du premier tour) qui feront la différence

- soit Stéphane Bultel affronte Bernard Saules et Gérard Galtier (si sa candidature prend) et là, tout est possible.

   On peut aussi imaginer une quadrangulaire, opposant Bultel, Teyssèdre-Jullian, Saules et Galtier. Pour en arriver là, il faudrait qu'au premier tour, les votes soient répartis de manière très équilbrée entre les quatre candidats (et que les autres ne récoltent que des miettes), ou que la participation, très forte, permette aux "candidats secondaires" d'atteindre les fameux 12,5 % des inscrits.

   J'en termine là en sachant bien que je n'ai pas du tout abordé les programmes. Ce sera pour une prochaine fois, quand la liste définitive des candidats sera connue.