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samedi, 17 février 2007

The Good German

   Dans la série film nostalgique, voici venue l'oeuvre de Steven Soderbergh. Il est nostalgique dans la forme. Il s'agit d'un film d'espionnage romantique à l'ancienne (avec d'ailleurs quelques facilités scénaristiques - quelques invraisemblances dans le déroulement de l'action, si mécanique, qui ne sont pas sans rappeler certains "bons vieux films"). Il a été tourné en noir et blanc. L'acteur fétiche et pote Clooney avait montré la voie avec Good night and good luck. On a droit à des images d'époque, au film en tant que tel et à des retouches numériques. Le résultat est somptueux.  

   Le film est aussi nostalgique sur le fond. La "guerre froide", qui sert de trame à cette histoire, était une époque bénie pour ce type de long métrage... et c'était aussi un temps (queuu les moinnnns deuuuu vingt annnns ne peuuuvennnnt pas connaîtreuuuu) où une certaine façon d'exprimer des sentiments (souvent contrariés par les événements) était de mise.

  Les acteurs sont excellents. Clooney interprète avec talent le "chien dans un jeu de quilles" qui met tout en branle. Cela fait du bien de le voir dans un rôle où il est davantage manipulé que manipulateur. Tobey McGuire surprend agréablement dans un rôle plus fouillé qu'il n'y paraît au premier abord. Enfin, il y a Cate. Oui, Cate (Blanchett) ! Caaaaaaaaaate ! Là, je craque. Elle est sublime en brune Allemande, gui barle afec un délizieux agzent chermaniqueux (j'ai vu le film en version originale sous-titrée). Son jeu comme sa manière de s'exprimer m'ont rappelé (souvenir lointain) Greta Garbo. C'est dire ! Le noir et blanc est très pratique pour créer des effets d'ombre(s). Les autres personnages sont en général nimbés de manière assez binaire (et c'est joli). Mais elle ! Elle bénéficie d'une armada d'éclairages (et sa peau -aidée du maquillage, je ne suis pas complètement aveugle- "prend" très bien toute forme de lumière).

   Dernière chose : la supposée mini-polémique : non le film ne réhabilite pas les Allemands et ne sous-estime pas le poids des crimes commis (pas que par des nazis, est-il subtilement rappelé). Seulement, il montre toutes les souffrances et toutes les manigances... histoire de bien faire comprendre qu'au delà de la forme du film, tout n'était pas noir ou blanc à l'époque !

14:40 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

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