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dimanche, 18 février 2007

Cashback

   C'est une comédie romantique britannique qui sort un peu des sentiers battus. Le début souligne lourdement le mal de vivre du jeune homme plaqué par sa copine, un petit canon qui a préféré finalement un grand balèze peut-être meilleur au pieu. C'est à la fois drôle et pesant (les deux alternent)... et cela débouche sur l'argument principal du film : l'insomnie du héros et sa capacité à ralentir voire arrêter le cours des choses (mais il n'a pas le pouvoir de revenir en arrière). C'est l'occasion de nous gratifier de beaux effets numériques avec des scènes où le jeune homme déambule parmi les personnages à l'arrêt, voire les déshabile, quand il s'agit de ravissantes jeunes femmes.

   C'est le deuxième axe du film : la fascination de ce dessinateur en herbe pour la plastique féminine (pas celle des laiderons, attention, hein !), le cul et les seins surtout (même s'il croque beaucoup les visages aussi). Les séances de casting ont dû être d'un pénible... Blague à part, certaines scènes ont un côté très "anatomique" : on voit bien, par exemple, les lèvres (du bas) de cette sculpturale Suédoise (nue) qui monte les escaliers ; les poitrines sont particulièrement mises en valeur... Obsédé, va ! Cela me conduit à une remarque : c'est fou ce que de jolies jeunes femmes sont prêtes à faire pour percer dans le "showbiz"...

    Mais le principal intérêt du film réside dans la description de la vie (animée) de ce supermarché, la nuit, avec sa faune si particulière. Un grand bravo à tous les acteurs, du boss à la caissière en passant par les deux blaireaux (l'un étant une sorte de cousin britannique du Stifler d' American pie...). La séquence de la partie de football intersupermarchés (qui se termine par un 26-0, je vous laisse deviner en faveur de qui...) est une des plus réjouissantes. Ah, oui, j'oubliais : le meilleur ami du héros vaut le détour ; il encaisse les gifles avec une constance méritoire !

15:55 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

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