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vendredi, 13 avril 2007

Sunshine

   Vous avez déjà vu 2001, l'Odyssée de l'espace, Mission to Mars et Alien ? Alors, avec ce film, vous naviguerez en terrain connu. On y retrouve un ordinateur qui cause et qui gère un vaisseau spatial, on y trouve des expéditions à l'extérieur du vaisseau qui ne finissent pas forcément bien, on y trouve du sacrifice, on y trouve de la fascination pour le non terrestre... et on y rencontre un ennemi. A cela, les scénaristes ont ajouté du "politiquement correct" : différentes "communautés" sont représentées dans l'équipe d'astronautes. Notons toutefois qu'aucun Arabe n'y figure et que l'accent est mis, outre sur les Blancs, sur les Asiatiques, d'origine visiblement japonaise et chinoise (et, qui sait, peut-être coréenne) ; cela nous donne l'occasion de voir la délicieuse Michelle Yeoh.

   Le mélange se laisse voir sans déplaisir, d'autant plus que les effets spéciaux sont réussis. Cependant, les dialogues sont souvent d'une banalité affligeante (j'ai vu la version française) et j'ai été peu accroché par l'un des arguments du film : la fascination éprouvée pour le soleil. De surcroît, la fin est limite grand-guignolesque.

   S'il vous arrive de vous ennuyer, vous pouvez vous livrer à ce petit jeu, que je pratique souvent avec les productions commerciales à suspense : dès le départ, j'essaie de deviner qui va rester à la fin. Parce que vous vous doutez bien que sur les huit gugusses du début, nombre vont trépasser dans des circonstances plus ou moins douloureuses... Toute modestie mise à part, j'avais misé sur une personne, qui figure à la toute fin. Mais les scénaristes ont préservé plus d'une personne, alors à vos paris...

19:55 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cinéma

Commentaires

J'ai peur des ordis qui causent, faut tous les buter!!!

Pan!
Pan!

Écrit par : Kouka Nicoya | vendredi, 13 avril 2007

Sublime et émouvante fresque sino-canadienne d'un célèbre réalisateur encore inconnu à ce jour, sur le thème de l'amitié et du courage, interpelant la résonnance des apparences fugaces entre le désir et la loyauté.
Je reste époustouflée par le jeu subtil du formidable acteur sénégalais Ping-Pong Lee (eh oui, les plus cinéphiles auront reconnu le fils de la soeur du cousin par alliance de la grand-mère de Bruce Lee !) dont j'avais déjà pu admirer les prestations dans le magnifique chef d'oeuvre "Vulcano Height", couronné de plusieurs Oscars dont celui de la Meilleure Scène en Milieu Subaquatique. Porté par le thème immmortel de l'incompétence de soi-même et de la déterritorialisation du flux de l'information, Lee nous livre ici son plus beau rôle, d'une simplicité naïve, enfantine, et à la fois d'une sophistication brutale, ostracisante à l'extrême.
Je regrette cependant l'absence de répliques fulgurantes du Tournaisien Brad Pitch qui, malgré tout, crève l'écran dans le rôle secondaire mais néanmoins capital d'un psychopathe sourd-muet trisomique avec un passé lourd de conséquences pour le futur (rôle qui lui colle à la peau depuis "Le Huitième Jour" de Jean-Luc Gauchard).
La modernité de l'oeuvre nourrit sa complexité, et on reste profondément empreint de cette nostalgie après la vision de ce chef d'oeuvre rivalisant avec des épopées comme "Machiste contre le Cyclope" ou encore "Kawasaki, mon amour"
Bref, un grand moment de cinéma, à ne rater sous aucun prétexte !!
Ou pas.

Écrit par : René Magrippe | mardi, 17 avril 2007

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