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vendredi, 01 juin 2007

Pirates des Caraïbes 3

   La première semaine, il n'était pas question d'aller voir ce film : compte tenu de sa durée, les séances sont peu nombreuses et donc les spectateurs sont concentrés aux horaires "accessibles"... même en deuxième semaine ! J'ai choisi un jeudi : j'ai échappé à la queue (et je suis arrivé très en avance). La salle s'est finalement remplie à 80 % environ.

   Le troisième volet des aventures de notre fine équipe de branquignols peut s'analyser avec la formule "rupture dans la continuité". Commençons par celle-ci. C'est d'abord un film d'action réussi, avec moult péripéties, des rebondissements en veux-tu, en voilà, avec des reniements et tout plein de cynisme. Les effets spéciaux sont jolis à regarder, surtout sur un grand écran. Mention spéciale pour le maelstrom... et Davy Jones, toujours aussi sexy ! Dans la continuité aussi les pointes d'humour, pas souvent subtiles, mais ô combien efficaces ! Dans ce volet, je note que les orifices sont très souvent le support de scènes grotesques ou d'allusions graveleuses...

    La rupture (avec le précédent volet) n'est pas toujours positive : le film est plus long, sans que cela soit justifié. On aurait pu pratiquer des coupures. De plus, le début est assez surprenant, avec trois séquences très différentes, une avec les pendaisons (assez forte), une avec l'escale à Singapour (très drôle) et une dans une sorte de désert (agréable ce silence dans la salle, face à l'absence de dialogue à plusieurs reprises) : Johnny Depp cabotine à souhait (au départ, en plusieurs exemplaires !), face à un "troupeau de pierres" dont je vous laisse deviner la véritable nature... Mais ce qui m'a le plus indisposé est la place prise par le couple formé par Orlando Bloom et Keira Knightley. C'est souvent chiant, voire niais, même si elle s'en sort nettement mieux. Peut-être y-a-t-il quelque chose à revoir au niveau du doublage. J'en profite pour signaler qu'il est stupide d'avoir doublé les chansons. Le résultat est artificiel. Il aurait mieux valu conserver, dans ce cas, la version originale, et sous-titrer ce passage. Le public est habitué à entendre des productions anglosaxonnes à la radio. Pourquoi pas au cinéma ?

    L'importance accordée à un personnage déjà présent auparavant, Tia Dalma / Calypso, est l'une des nouveautés positives. L'actrice qui l'incarne (Naomie Harris) est très bonne. Ses interventions relancent l'action et nous permettent de voir Davy Jones sous un autre jour... au propre comme au figuré !

    Comme pour le précédent, restez jusqu'à la fin du générique. Vous aurez droit à un aperçu du 4 (ben oui, y en faut cinq pour achever la série, on vous l'a déjà dit !)... dix ans plus tard.

15:25 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

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