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lundi, 11 juin 2007

Boulevard de la mort

   Tarantino est de retour, avec un film tarantinesque : ça cause beaucoup (et ça cause cru), le sang finit tôt ou tard par gicler (yeahhhh) et les femmes sont très présentes, et pas dans des rôles de figuration. On a un personnage masculin principal, interprété par un Kurt Russel sur le retour excellent. (Côté filles, à noter la présence de la délicieuse Rosario Dawson, présente aussi dans Clerks.)

   Tarantino joue sur tous les tableaux. Il flatte les "rednecks" (les beaufs, les ploucs, les bouseux... c'est assez large comme expression) avec cet anti-héros barge, crade, fan de bagnoles et de cascades. Il met aussi en valeur les femmes : la première partie du film les présente comme des objets sexuels (les jambes et les culs sont très sollicités par la caméra... tout au long du film d'ailleurs), mais aussi des femmes libérées qui s'éclatent, se bourrent la gueule, fument, se droguent, parlent grossièrement (pas de scène vraiment suggestive, à part la pseudo "danse du ventre"... une danse du cul en fait !). C'est limite une bande de poufiasses quand on y réfléchit.

   Le sexe est fortement présent, de manière symbolique : la bagnole est un subsitut pénien (phallique même). Je vous laisse découvrir ce que Tarantino en fait. C'est spectaculaire, même pour un gugusse dans mon genre qui n'éprouve pas de fascination pour les tas de tôles (de plastique de plus en plus) sur 4 roues.

   La première partie du film est une longue attente. Dès le début, on comprend que ça va mal finir... ET ON ESPERE QUE CA VA VENIR. Le film est un peu trop verbeux... à entendre en version originale sous-titrée, toutefois, pour profiter de tous les "nigger", "fuck", "bitch" et autres joyeusetés. Par contre, je n'ai pas été gêné par l'esthétique "cheap" de certaines scènes : c'est voulu, c'est dans l'hommage.

   La deuxième partie voit intervenir une autre bande de filles. On assiste à un beau retournement, avec une séquence finale de toute beauté, que je recommande tout particulièrement aux dames.

13:23 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

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