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samedi, 14 juillet 2007

Buenos Aires 1977

  Et un film argentin de plus ! Celui-ci traite de la dictature militaire qui a sévi de 1976 à 1983. Il y a quelques années de cela, Garage Olimpo abordait le même thème. A noter qu'ici l'histoire est tirée du livre écrit par l'un des rescapés (Claudio) et qu'un autre des survivants (Guillermo, qui a participé à l'écriture du scénario) joue dans le film... pas son propre rôle, bien sûr, puisqu'il a 30 ans de plus. (Pour les curieux : il s'agit de celui qui se présente comme "juge" dans une courte scène de la deuxième moitié du film.)

   La critique n'a pas trop aimé... moi, si ! C'est très fort, très prenant. C'est un huis clos dans lequel les conséquences des tortures morales et physiques sont montrées sans détour et soulignées par une musique peut-être parfois un peu envahissante. Mais c'est très bien joué. On a droit à deux portraits de groupes : celui des tortionnaires et celui des torturés. L'habileté du film consiste à partir de l'idée que le spectateur voit ces groupes comme monolithiques, alors qu'en réalité... je n'en dirai pas plus.

   A une demi-heure de la fin, le film aurait pu s'arrêter rapidement. Le réalisateur a choisi de développer la séquence de la fuite. Palpitant !

21:00 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

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