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mercredi, 11 juillet 2007

Die hard 4

    Je n'ai pas vu toute la "série" : je m'étais arrêté à Piège de cristal. Le problème est qu'actuellement, les quelques films que j'aimerais vraiment voir ne me sont pas accessibles. Faute de grives... Je me suis dis : un film d'action, s'il est réussi, s'il est vu dans une belle salle, fait passer agréablement le temps. Comme il dure plus de 2 heures, j'ai pris la précaution de passer par les toilettes avant d'entrer dans la salle.

   Heureusement ! Au bout d'une heure, j'avais déjà envie de me vider la vessie ! Après une chtite intro "familiale" (papa poule dans toute sa splendeur... face à fifille teigneuse... faut bien que les adolescentes viennent voir ce film, me direz-vous), on est parti pour 50 minutes de barouf. C'est très efficace. Au passage, on croise quelques "geeks" (l'équivalent des "informaticiens boutonneux" des années 1980 de par chez nous) : l'un d'entre eux joue un rôle important, ce qui a l'immense avantage d'élargir le public, sinon limité aux fans de Bruce Willis, un peu vieillissants.

   D'un autre côté, on sent bien que c'est la Fox (ah, que j'aime ce générique !) qui a produit la chose, parce que c'est le "vieux" flingueur qui est placé sur un piédestal, les neuneus de l'informatique passant pour des apprentis-sorciers, doués certes, parfois même utiles, mais surtout naïfs et dangereux.

   Après une petite pause, on reprend pour environ 50 autres minutes de poursuites, fusillades, bagarres, le tout agrémenté de dialogues qui ne sombrent pas dans la finesse (Bruce Willis a dû réviser son catalogue d'insultes). Tout cela se règle dans la violence, bien sûr : on ne négocie pas avec les "terroristes" (mêmes blancs... le chef est beau gosse (dont la copine asiatique est du tonnerre !), un suppôt de Satan qui cite Lénine... shocking !... et pan dans les dents des bolchéviko-altermondialistes, se disent les crânes d'œuf de la Fox qui n'oublient jamais d'instiller un peu d'idéologie dans un kilo de fiction... Faudrait leur dire quand même que, côté terroristes blancs, l'Amérique est pourvue d'une brochette de fanatiques chrétiens tout à fait présentables). Fifille se montre à cette occasion digne de son père... Qui sait si dans l'esprit de certains scénaristes n'a pas germé l'idée que, plus tard, quand pépé Willis aura raccroché les gants, il ne sera pas possible de perpétuer la série avec son rejeton à nichons !

16:00 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

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