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mardi, 15 avril 2008

Mongol

   Gengis Khan, vous connaissez ? Le conquérant, le cavalier mongol, tout ça, tout ça. (Chez les Asiatiques, c'est un peu l'équivalent de notre Napoléon.) Bon ben là on nous propose la vie de Temudjin AVANT qu'il ne devienne officiellement Gengis Khan. C'est une fresque historique qui suit la trame d'un roman de formation. C'est filmé avec le savoir-faire des Russes, en mongol et en chinois, dans des paysages kazakhs, mongols et chinois.

   C'est bien joué, joli à regarder, avec tout plein de chevaux, du tir à l'arc, des combats, du sang qui gicle... et une histoire d'amour bien particulière ! La promise que se choisit le jeune Temudjin devient un canon de chez canon (rendons grâce au directeur de casting)... avec un caractère trempé, ce qui ne gâche rien. Il faut regarder cela comme on irait voir Guerre et paix : l'histoire me semble pas mal romancée, mais c'est très supportable.

   Quand je disais "une histoire d'amour bien particulière", je pensais à la conception de la fidélité des personnages : plutôt que de sauver la virginité de son épouse, le héros attend un an pour se venger et fait sien le fils qu'elle a eu de son ravisseur. Par la suite, on nous laisse clairement entrevoir que, pendant les longues séparations d'avec son héros de mari, elle n'est pas restée inactive (et d'abord, elle n'était même pas sûre qu'il allait revenir). Cela pourrait être finalement assez proche de la réalité, alors que le portrait que l'on nous trace du futur Gengis Khan est une véritable image d'Epinal : courageux,  intelligent, endurant, fidèle, respectueux de ses hommes...

20:10 Publié dans Chine, Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

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