vendredi, 24 octobre 2008
Le Crime est notre affaire
C'est marrant, mais cela commence comme La Momie 3 : un couple un peu excentrique, retiré des affaires, s'ennuie. Dans les deux cas, la femme est celle qui regrette le plus la vie passée... et c'est elle qui joue le plus grand rôle dans la suite des aventures. Là s'arrête la ressemblance. Le Frenchie Pascal Thomas nous livre une intrigue policière à la sauce British fine en bouche (on notera la qualité de l'image dès qu'il est question de nourriture), qui gravite autour d'une Catherine Frot qui est... comment dire... sublime ? divine ?
Elle incarne Prudence Beresford, dont le prénom est, bien entendu, une antiphrase. Cette femme distinguée devient la bonne à tout faire d'une famille de "chacals" comme elle le dit, le moins pire de la bande étant peut-être le patriarche, un vieux dégueulasse acariâtre interprété avec une délectation évidente par Claude Rich.
L'enquête que mène notre héroïne prend sa source dans une observation faite par sa tante, jouée par une Annie Cordy impeccable en collectionneuse de papillons farfelue (elle est particulièrement bonne dans l'une des dernières scènes, durant laquelle elle communique sa passion à plusieurs membres de la famille qui croit employer sa nièce).
Le film vaut par les cabotinages, dans lesquels excelle le couple formé par André Dussolier et Catherine Frot, le premier un peu en dessous toutefois de sa partenaire, qui tient une forme (physique et mentale) olympique. C'est délicieux, sans prétention, saugrenu parfois (ah les séquences où l'un des époux dialogue avec une vision hallucinatoire de sa moitié !). J'ai passé un bon moment, souvent ri.
22:28 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
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