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dimanche, 26 octobre 2008

Chop shop

   C'est du "cinéma-vérité", ça se passe dans un coin pas très fréquentable de l'agglomération de New York (entre ghetto et zone industrielle en semi-décomposition), les personnages principaux appartiennent aux minorités. Ce sont plutôt des Hispaniques. On suit plus particulièrement Alejandro et sa grande soeur Izzie, d'origine dominicaine.

   Les parents n'existent pas et nos deux loustics ont fui les foyers. C'est le système D total. On découvre de mini-solidarités chez les pas nantis. On découvre aussi les "coups de pute" : pas facile de se décrouiller quand on ne sait pas lire et mal compter ! Du coup, la loi et la Morale (avec un grand m, comme dans "Magouille") ont des acceptions parfois éloignées de ce que connaissent "les gens normaux" (que l'on aperçoit brièvement vers la fin du film).

   C'est filmé comme un documentaire, une partie caméra à l'épaule... et bonjour le mal de mer, parfois ! Le réalisateur n'a visiblement pas eu de gros moyens pour tourner le film, mais les acteurs sont excellents. On apprécie la minutie avec laquelle le travail manuel (celui des réparateurs de voitures comme celui de démontage des véhicules volés) est filmé. On ne sombre heureusement pas dans le manichéisme : ce à quoi on s'attend (que le logeur veuille se taper la frangine de son employé, par exemple) n'arrive pas forcément.

   C'est souvent drôle et dur à la fois. Bienvenue dans le monde réel ! New York, ton univers impitoya-a-bleuuu !

15:00 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

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