mardi, 23 décembre 2008
Les Ailes pourpres
Cette jolie métaphore évoque les flamants roses. Dans le documentaire, une analogie est faite avec le phénix. Cela tombe bien : l'animal fabuleux porte un nom dont l'étymologie renvoie à la couleur pourpre... C'est du Disney, donc la vie familiale est à l'honneur. De la musique a été ajoutée pour souligner les moments importants. En général, cela passe, mais j'en ai été parfois agacé (je préfère entendre les vrais sons de la nature). Le commentaire dit par Zabou est pertinent, accessible, et peu envahissant.
La principale qualité du film est bien entendu l'ensemble des prises de vue qu'il propose. Qu'elles soient aériennes ou terrestres, c'est ravissant, avec notamment ces oiseaux en vol dont l'image se reflète dans le lac situé juste au-dessous d'eux. Les gros voire très gros plans, sont d'une grande qualité. On a l'impression de pouvoir toucher du doigt ce magnifique plumage ou cette coquille que l'on peine à percer de l'intérieur.
On apprend aussi des tas de trucs : l'origine du nom des oiseaux, leur espérance de vie, l'explication de la couleur du plumage (étonnante), la description des phénomènes très particuliers liés au lac Natron.
De surcroît, la nature n'est pas décrite comme un univers de pureté toute faite. Sa cruauté est montrée sans détour, en particulier à travers l'action des prédateurs des flamants : les marabouts (le sort qu'ils font subir aux bébés paraît ignoble, mais c'est la "loi de la jungle"), les mangoustes et les hyènes (impressionnantes scènes de chasse à la clé).
On a heureusement droit à quelques moments de comédie, autour des premiers pas des bébés et des parades amoureuses des mâles. Un régal d' 1h15 ! (Ouf, ce n'est pas trop long !)
00:12 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
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