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mercredi, 24 décembre 2008

Burn after reading

   Curieusement, le titre anglais a été maintenu pour la sortie en France. Je m'en réjouis, mais je pense toutefois à ceux qui maîtrisent mal la langue de Barack Hussein Obama. Peut-être aurait-il été souhaitable d'ajouter un sous-titre en français (cela ne coûte pas cher, y compris sur les affiches), d'autant plus que le film n'est pas sorti qu'en version originale sous-titrée. C'est pourtant celle-ci que j'ai vue.

   J'ai pris plaisir à "écouter" ces acteurs, aux voix caractéristiques (visiblement, certains ont été choisis autant pour leur "gueule" que pour leur accent). C'est que cela cabotine à fond ! On rit assez souvent, pour deux raisons. La première est la loufoquerie de l'histoire : comment deux événements sans importance (la mutation d'un agent de la C.I.A. et la volonté de l'épouse de divorcer) vont déboucher sur une suite d'imbroglios. Attention, faut bien suivre.

   L'autre source de comique est la désillusion sentimentale, alliée aux ravages de la quarantaine. C'est un film très noir en fait, limite désespéré, où les femmes se battent pour rester jeunes et veulent encore croire à la vie, tandis que les hommes semblent ne plus croire en grand chose. Bien entendu, la cupidité se greffe là-dessus.

   Le résultat est néanmoins décevant. Cela manque de tonus. Le film s'étire en longueur. Peut-être n'a-t-on pas osé trop couper au montage (ou alors on a au contraire beaucoup trop sabré). Plaisant mais pas marquant, Burn after reading restera, à mon avis, comme un film mineur des frères Coen.

00:39 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

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