vendredi, 09 avril 2010
Petite balade ruthénoise
En cette fin d'après-midi ensoleillée, l'envie m'est venue de faire un petit tour de Rodez, par le bas. On commence par descendre l'avenue des Fusillés de Sainte-Radegonde, en direction de l'usine Bosch. Au passage, on pense à regarder sur les côtés. On peut y dénicher de tout... y compris un reste de neige (plus précisément : un reste de congère) !
L'endroit est protégé de la route, la pente l'orientant vers le lieu de promenade que je ne vais pas tarder à rejoindre. Les rayons du soleil n'arrivent que tard dans la journée, quand ils y arrivent.
Au rond-point, on tourne à droite, direction le Gué de Salelles et on emprunte le chemin aménagé, qui longe l'Aveyron. Les beaux jours revenant, on s'aperçoit que les prés avoisinants sont occupés :
Hé oui ! C'est l'histoire du promeneur qui regarde la vache (une Montbéliarde me semble-t-il) qui regarde le pêcheur qui regarde son hameçon...
En poursuivant son chemin, on arrive à Layoule, sorte de petit Eden ruthénois pour promeneurs, enfants, animaux, pêcheurs, joggueurs, lecteurs, flirteurs et pique-niqueurs. On y voit régulièrement des parents (ou des grands-parents) amener leurs (petits) enfants nourrir les canards du coin (coin). Ce sont des colverts et ils ne sont pas farouches ! Voici une femelle aux aguets :
Et voilà un mâle que ma présence ne dérange guère :
Pour le plaisir des oreilles, on poursuit sa route et l'on dépasse lentement la cascade, puis l'on se dirige vers le pont ancien, dit "pont de Layoule". Au passage, sur sa gauche, on remarque la présente d'un objet insolite, dans l'eau : une voiture !
La voici sous un autre angle :
Ce n'est pas la première fois que le lit de l'Aveyron se garnit d'un détritus encombrant. Mais, auparavant, on a plutôt eu droit à des chariots de grande surface ou à des deux-roues usagés. La presse locale a évoqué ce cas, d'abord Midi Libre, puis La Dépêche du Midi. Si vous observez bien les photographies publiées dans les journaux, vous constaterez qu'entre les deux articles le véhicule s'est déplacé, porté par le courant. Le 30-31 mars, il se trouve à proximité de la cascade, que l'on distingue au second-plan sur l'article de Midi Libre. La voiture, garée sur le côté de la rue, à proximité du camping, a glissé dans la rivière, sa propriétaire ayant mal serré le frein à main. Du coup, une semaine plus tard, le véhicule se trouve plus en aval, à proximité du pont médiéval. Il n'y a pas de différence notable entre les photographies que j'ai prises et celle qui a été publiée dans La Dépêche. Mais ceux qui n'étaient pas repassés par Layoule depuis plusieurs jours ont dû être surpris par le changement de position. J'ai même vu une voiture de la police municipale s'arrêter sur l'autre berge.
Un détail pour terminer. Sur la deuxième photographie que j'ai prise, j'ai fait ressortir le nom complet de la série du véhicule : il est encadré en rouge. En cliquant sur la photo, vous la verrez agrandie... et pourrez lire "G. Sabatini SEAT". Les moins jeunes d'entre nous se souviennent d'une joueuse de tennis argentine plutôt mignonne, ma foi... avec un jeu assez athlétique et une attitude un peu "garçonne" sur les bords parfois. Une voiture a donc porté son nom, au début des années 1990 si je ne m'abuse. C'est dire si le véhicule qui encombre actuellement le lit de l'Aveyron est une antiquité !
En remontant vers le centre-ville, j'ai fait une curieuse rencontre :
Tout en se frottant au grillage, ce sympathique sac à puces m'a salué à sa manière... beaucoup plus aimablement, en tout cas, que son compagnon canin, un pitoyable roquet qui s'est mis à aboyer à tue-tête ! Ben je l'ai pas mis sur la photo, na !
20:30 Publié dans Aveyron, mon amour, Loisirs, Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, photo, photos, photographie
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