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mercredi, 14 janvier 2015

Captives

   L'intrigue entremêle principalement deux époques : celle à laquelle l'enfant a été enlevée et celle qui voit ses parents et la police se rapprocher de la vérité sur ses ravisseurs, huit ans plus tard.

   Attention toutefois : ce n'est pas présenté de manière linéaire et, cerise sur le gâteau, on a ajouté des scènes qui se situent chronologiquement entre les deux époques. Cela donne un puzzle scénaristique qui, s'il nécessite de la part des spectateurs un réel effort d'attention, contribue à accentuer l'aspect dramatique de l'histoire.

   C'est servi par une excellente distribution, composée principalement d'habitués des seconds rôles et des séries télévisées. La plus connue est Rosario Dawson, récemment vue dans Sin City 2. Elle incarne une pugnace enquêtrice de la brigade des mineurs, qui va bénéficier de l'aide d'un flic de base, plutôt "rugueux" dans ses méthodes de travail.

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   Mais c'est le couple de parents formé par Mireille Enos et Ryan Reynolds (remarqué dans l'excellent Buried) qui m'a le plus marqué. La mère n'a plus de vie depuis la disparition de sa fille... d'autant que quelqu'un semble s'amuser à jouer avec ses nerfs. Quant au père, il pense encore pouvoir retrouver la gamine après toutes ces années, mais ne fait aucune confiance à la police, qui l'a d'abord considéré comme le suspect principal.

   L'ambiance est tendue, sur le fil du rasoir. La musique est au diapason. On perçoit bien la souffrance psychologique des parents et l'on a une idée précise du pouvoir de nuisance dont disposent les "méchants" (un peu trop machiavéliques à mon goût cependant). Au bout d'un moment, on comprend que les allers-retours entre le présent et le passé convergent vers la résolution de l'énigme, que je me garderai de révéler.

   Si l'on aime le style "polar glacé", je conseille vivement.

19:48 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films