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lundi, 15 avril 2024

S.O.S. Fantômes - La Menace de glace

   Pour fêter ses cent ans, la Columbia a décidé de financer une nouvelle suite aux aventures des chasseurs de fantômes. Cela en fait le cinquième film de la franchise, en incluant la tentative de reboot au féminin (qui n'a pas donné les résultats escomptés).

   Que les amateurs de "politiquement correct" se rassurent. Comme dans toute grosse production hollywoodienne qui se respecte, on a veillé à valoriser le plus grand nombre possible de "communautés", catégories diverses de la population. Ceci dit, comme l'action se déroule à New York, c'est parfaitement plausible, bien qu'amené avec de gros sabots.

   Cela commence de manière intéressante, plus de cent ans avant notre époque, quand l'immeuble des ghostbusters était encore une caserne de pompiers. Comme dans beaucoup de productions de ce genre, c'est l'occasion de présenter la grande menace qui va peser sur les héros. Cela n'a pas grand chose d'innovant, mais c'est bien fichu. De manière générale, c'est du beau boulot, avec aussi un scénario suffisamment fouillé pour retenir l'attention.

   Suit une entraînante poursuite dans les rues de Big Apple, de nos jours. C'est bien filmé, efficacement monté (même si les esprits vétilleux repèreront quelques faux-raccords), avec de bons effets spéciaux. On retrouve la (jeune) famille recomposée de l'épisode précédent, avec ses tensions éculées et ses manifestations aussi maladroites que guimauvesques d'affection. Le retour à l'écran de fantômes anodins, comme le glouton et les mini-bibendums, est sympatoche.

   Petit à petit, certains anciens viennent faire un petit coucou : Annie Potts (l'ex-secrétaire, qui, désormais, met la main à la pâte quand il s'agit de dézinguer les fantômes), Ernie Hudson (l'ancien sous-fifre afro-américain devenu le boss d'une entreprise de pointe), William Atherton (jadis bureaucrate environnemental sourcilleux, devenu... maire) et, bien sûr, Dan Aykroyd (au charisme chaleureux) et Bill Murray (très peu présent, uniquement sans doute pour "cachetonner").

   Des nouveautés je retiens une amourette homosexuelle transdimensionnelle, assez finement mise en scène... et de nouveaux locaux pour nos chasseurs de fantômes, mais pas créés par eux. Ils sont bien utilisés dans l'intrigue et donnent lieu à d'intéressantes péripéties.

   Cela se regarde comme un film d'aventures, qui vont ressouder les liens familiaux, le tout essayant de ne choquer personne... au risque de manquer de relief. Le film d'origine (que j'ai revu il y a deux ans) était une comédie un peu déjantée, parfois transgressive, avec des dialogues piquants. Ici, c'est plan-plan, voire cucul-la-praline.

   Les enfants apprécieront sans doute. Les (grands-)parents, moins.

23:05 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : cinéma, cinema, film, films