jeudi, 23 juin 2016
Le Monde de Dory
Plus de dix ans après Le Monde de Nemo, Disney-Pixar nous livre une suite, centrée sur l'un des personnages secondaires (importants) du premier épisode, le poisson-chirurgien femelle bleue, un peu fofolle. Comme dans le premier opus, celle-ci (dans la version française) a la voix (chaude) de Céline Monsarrat, connue pour doubler (notamment) Julia Roberts.
Au début, j'ai eu un peu peur. C'était répétitif et parfois un peu énervant... Comme si l'on ne savait pas ce qu'étaient les troubles de mémoire de Dory ! Le scénario abuse aussi des situations "à la limite du danger". Fort heureusement, les images sont magnifiques. On a beaucoup travaillé les couleurs, ainsi que les jeux de plans (sans doute pour la 3D). Les mouvements, très fluides, sont magnifiquement rendus... et quel travail sur les yeux et les expressions !
Pour moi, l'intrigue décolle quand apparaît à l'écran Hank, un poulpe (plus précisément une pieuvre-mime) grognon et égocentrique. Evidemment, il va devenir l'acolyte de Dory, qui a bien besoin de ce Tarzan des mers pour se sortir des multiples pétrins dans lesquels elle va se fourrer.
J'ai vraiment adoré ce personnage. C'est la principale source de gags du film, soit pour des raisons visuelles (il excelle dans l'art du camouflage... mais il est aussi parfois un peu maladroit), soit en raison de ce qu'il lui arrive (le scénario regorge de péripéties). S'ajoute à cela la qualité du doublage : dans la version française, Philippe Lellouche assure !
On rit aussi souvent lorsqu'interviennent certains personnages secondaires, comme le requin femelle Destinée, le béluga Bailey (un pro de l'écholocalisation, servi par la voix de Kev Adams), les lions des mers (pas toujours lymphatiques) et les loutres (reines du câlin).
Côté aventures, on a droit à trois séquences endiablées : la poursuite par un calamar géant, la déambulation en poussette (dans un parc d'attraction) et, surtout, la course en camion sur autoroute, un must du genre !
Cela dure à peine plus d'1h30 et c'est mignon. Cela ne va pas révolutionner le monde du cinéma, mais, d'un point de vue technique, c'est du très bel ouvrage, destiné à un public familial.
22:35 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films
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