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mercredi, 05 août 2020

Blanche-Neige aux souliers rouges

   Ce film d'animation ressemble furieusement à un Disney... mais ce n'est pas un Disney. En regardant certains personnages, on se dit qu'il y a un peu de Shrek là-dedans... mais ce n'est pas une production DreamWorks. Enfin, certains personnages secondaires (le lapin géant et les espèces d'oursons en bois) ont l'air de sortir d'un manga ou d'un manhwa... et ça tombe bien, puisqu'il s'agit d'une oeuvre sud-coréenne.

   On nous propose une relecture du conte des frères Grimm, avec tout un discours sur l'amour authentique et le culte de l'apparence... apparence que les souliers rouges (plutôt des escarpins, à mon avis) ont la faculté de modifier. Il y a donc deux Blanche-Neige : l'originale, au physique pas particulièrement avantageux (elle est grosse), et la nouvelle, un petit canon qui fait chavirer les coeurs des sept nains (entre autres).

   Ceux-ci ne sont pas des mineurs, mais sept princes auxquels une fée rancunière a joué un vilain tour. Pour recouvrer leur apparence d'origine, ils doivent se faire embrasser par la plus belle des princesses... Blanche-Neige ? Si oui, laquelle ?

   Du conte originel, on retrouve aussi la belle-mère maladivement jalouse et son miroir. Quant au roi (le père de Blanche-Neige), il a disparu... même si les plus futés des spectateurs devineront assez vite où il se trouve.

   Sans être d'une beauté renversante, le graphisme est très correct. Le film vaut le détour parce qu'il regorge d'humour et de rebondissements. Côté humour, les efforts des nains pour séduire Blanche-Neige sont la plupart du temps pathétiques. (A leur sujet, on remarque qu'ils semblent incarner des caricatures de tempéraments nationaux : l'Anglais est le suffisant Merlin, l'Américain est Arthur le bagarreur, il y a aussi un Allemand cuisinier, un Français raffiné et trois Italiens bricoleurs.) Côté action, la meilleure séquence est celle de l'assaut de la maison des nains, mené par un prince immature et égocentrique.

   Si l'on ajoute à cela le propos sur l'apparence physique, on obtient un divertissement de qualité, visible par les petits et les grands.

   P.S.

   La promotion du film (bande-annonce, photographies extraites de l'histoire) montre quasi exclusivement la version "canon" de l'héroïne... sans doute pour ménager la surprise... ou pour ne pas rebuter un public habitué à ce que les princesses de conte de fées soient de taille mannequin ?

   Une autre curiosité est le choix des comédiennes pour la voix de Blanche-Neige : Chloë Grace Moretz dans la version internationale, Melha Bedia dans la version française.

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   La première est une reine de beauté, la seconde (aperçue récemment dans Tout Simplement Noir), plus "enrobée", a le physique de la Blanche-Neige "atypique".

 

22:51 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films