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vendredi, 08 mars 2024

Maison de retraite 2

   Grosse affluence (transgénérationnelle) dans la salle pour cette comédie grand public sortie il y a presque un mois. Deux ans après le premier volet, on retrouve la plupart des protagonistes, sans toutefois Mylène Demongeot (morte depuis), Antoine Duléry et Gérard Depardieu, bien vivant, mais dont le personnage est décédé. Il est fait mention de lui à plusieurs reprises au cours de ce film, preuve que le scénario a vraisemblablement été écrit il y a plus d'un an.

   Le début m'a inquiété. On a droit à... un résumé du premier volet (qui va seulement être diffusé dimanche 10 mars sur TF1), sans doute pour ne pas perdre le nouveau public. L'histoire ne démarre qu'ensuite, dans une ambiance conviviale, un peu trop même. On sent la volonté de promouvoir toutes les formes de "vivre ensemble". A noter tout de même la présence de Brahim Bouhlel, qui incarne l'un des adjoints de Milann (Kev Adams). Son personnage est une source récurrente de situations aussi gênantes que cocasses, notamment quand il se met à insérer des expressions imagées dans la conversation... C'est à peu près tout pour cette mise en bouche.

   Pour moi, cela ne devient intéressant que lorsque la petite troupe gérée par Milann débarque dans l'EHPAD de rêve... dont les occupants voient d'un très mauvais oeil l'arrivée des petits nouveaux. Du côté des pensionnaires, je retiens surtout Chantal Ladesou, qui apporte sa gouaille (« C'est quoi cette coiffure ? T'as la raie du cul sur la tête ! ») et Jean Reno, avec son charisme rugueux. Il succède à Depardieu dans le rôle du père de substitution (pour Milann)... et fait l'objet du running gag du film. (Indice : il a un début d'Alzheimer.) J'ajoute à ce duo Anne Marivin, qui remplace Antoine Duléry dans le rôle de la méchante de l'histoire. Elle est par-faite !

   Dans un premier temps, les deux groupes de pépés et mémés vont s'affronter, avant de faire cause commune, pour des raisons que je m'interdis de dévoiler. Les problèmes semblent toutefois se résoudre un peu trop vite... On est donc à moitié surpris lorsqu'un coup de théâtre survient. Il donne un tonus salutaire à l'intrigue, d'autant qu'il est suivi d'un second renversement de situation, ma foi plutôt bien mené (et tout aussi prévisible que le premier).

   Du coup, cette comédie au départ un peu trop linéaire prend un peu (pas beaucoup, faut pas déconner non plus) de relief. La toute fin est hélas sans surprise, consensuelle au possible. Mais j'ai apprécié que l'histoire bourrée de bons sentiments prenne un tour inattendu, le tout épicé d'humour "gaulois". La salle a beaucoup ri.

23:02 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films