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mercredi, 12 juillet 2006

Nos voisins les hommes

      Une comédie sympathique, avec une qualité d'animation plus qu'acceptable, un scénario qui tient la route et des personnages qui "tranchent" : ce sont des archétypes. Un écureuil hyperactif roteur, une moufette flatuleuse, une tortue qui réfléchit vite (et court !) etc. On a droit à une critique très gentillette de la "banlieue" au sens états-unien du terme : cet entassement de baraques de bourges qui s'empiffrent à longueur de journée.

    Le film fait l'éloge de la "famille", au sens génétique comme au sens figuré (le groupe d'amis), contre l'individualisme destructeur. Il est au fond assez convenu. Deux seuls humains sont dépeints négativement : le "dératiseur" (un pauvre gars qui fait son boulot) et surtout la gérante du lotissement, une femme "moderne", forcément rivée à son portable, forcément brune (les blonds sont les gentils, voyons !), forcément célibataire ... et donc forcément acariâtre ! Bonjour les clichés ! Derrière la pseudo-critique du mode de vie ultra-consumériste se cache en fait son apologie : les bebêtes ne pensent qu'à se goinfrer des mêmes cochonneries que les humains... même le méchant ours qu'il est vilain le pas gentil !

      Restent les gags, réussis, comme cette scène qui voit l'écureuil -rendu supersonique- échapper à tous les pièges et sauver la situation ou la romance entre la moufette et un personnage qui a perdu son odorat... Le doublage français est moyen... c'est-à-dire pas aussi réussi que pour d'autres films d'animation : Gerra en tortue ça va, mais Cornillac en raton-laveur, ça passe moins. Par contre, la femme qui double la moufette est très bien !

15:07 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Cinéma

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