mardi, 21 novembre 2006
Babel
Le premier intérêt du film est de n'exister qu'en version(s) originale(s). Du coup, on n'a pas à subir un éventuel mauvais doublage. On entend donc causer anglo-américain, tamazight (ça se passe en partie dans une région berbère du Maroc), japonais et hispano-mexicain (voire même spanglish) : cool ! L'image est léchée, la musique chouette, les acteurs bons.
Alors, pourquoi ne suis-je pas enthousiaste ? Ben, c'est un peu convenu. Question film choral, Babel n'arrive pas à la cheville de Short cuts par exemple. Les situations sont parfois artificielles : le couple Pitt-Blanchett (ahhh, Cate, c'est quand tu veux !!!!!!!) fonctionne de manière trop mélodramatique, la partie mexicaine regorge de clichés et les séquences japonaises (très bonne idée de s'appuyer sur des sourdes-muettes, cependant) font un peu papier glacé, à l'image du film, qui vise un public bobo à mon avis. Comme quoi, les Français ne sont pas les seuls à tourner des longs métrages branchouilles.
10:45 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
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