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lundi, 25 décembre 2006

The Host

   J'ai enfin pu voir ce film, en version originale sous-titrée. J'en sors mitigé, mais globalement satisfait par ce que j'ai vu. Plusieurs choses m'ont déplu, à commencer par l'expression exacerbée (outrancière même) de certains sentiments, qui fait des héros coréens les équivalents asiatiques de nos "Slaves" (le personnage principal du père raté et hypersomniaque m'a vraiment tapé sur le système). C'est parfois involontairement risible... voire pitoyable. D'un point de vue formel, le film est magnifique : les espaces sont très bien maîtrisés : les plans dans les égouts et ceux réalisés sur le pont sont d'une grande beauté. Le contraste avec les scènes d'intérieur exigu (dans la bicoque, au fin fond des égouts) est joliment mis en scène. D'une certaine manière, c'est un film sur la claustrophobie et le renfermement, à la fois des individus et d'un pays, ici la Corée du Sud subissant la férule états-unienne.

   Quant à la créature, elle apparaît assez vite. Le réalisateur ne recourt pas au subterfuge de base, qui consiste à placer une grande partie de l'intérêt du film dans la découverte progressive de l'anatomie du monstre. Il aurait toutefois pu creuser davantage sur le comportement de celui-ci, qui semble obéir à d'autres logiques que la pulsion vitale pure. On peut noter que face à la créature, ce sont des individus de base (mais à l'écart du courant dominant) qui sont efficaces, pas les représentants de l'ordre établi.

16:18 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

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