vendredi, 09 mars 2007
Le nombre 23
Avis à ceux qui croient, en allant voir ce film, qu'on va leur servir une illustration fantasmagorique des homélies de l'archevêque de Paris : vous risquez d'être déçus. Quoique...
Côté positif, il y a le savoir-faire de Joël Schumacher et de l'équipe artistique qui l'entoure : on sait créer une ambiance mystérieuse, agrémentée d'une giclée de sang. Le générique (où les images se succèdent trop rapidement, hélas) est captivant. La prestation de Jim Carrey vaut aussi le détour : dans la limite de l'exercice qu'on lui impose, il est excellent. Bref, j'ai marché et, pendant 1h30, le film fonctionne.
Les dix dernières minutes sont très décevantes, à deux niveaux. Tout d'abord, il y a la résolution de l'énigme. Comme le scénariste a voulu semer quelques fausses pistes, il se retrouve bien désemparé une fois venu le moment de servir le dénouement et c'est finalement très classique et pas très mystérieux. C'est là que l'on retrouve l'archevêque de Paris : le film se termine sur un prêchi-prêcha et une référence biblique assez courante dans le film d'épouvante états-unien. C'est juste décevant au regard du déroulement, qui était prometteur.
22:10 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinéma
Commentaires
Je n'ai absolument pas aimé ce film ! Pôvre Jim Carrey... Honnêtement je crois que je me suis endormie pendant 15 bonnes minutes (peut-être les plus palpitantes) !
Écrit par : Louise | jeudi, 15 mars 2007
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