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samedi, 10 mars 2007

Je crois que je l'aime

    ... en fait, le titre le plus juste serait : "Je suis sûr que je l'aime, mais..." Tout le film brode autour de ce "mais". Il joue principalement sur le comique de situation (la séquence du repas entre amis, sumo à la clé, même si elle n'est pas d'une grande originalité, se déguste sans barguigner son plaisir) et le ridicule de deux des principaux personnages, incarnés (avec brio) par François Berléand, que l'on retrouve ici dans un brillant second rôle (genre dans lequel il a jadis excellé avant que l'on s'aperçoive qu'il pouvait tout aussi bien faire l'affaire pour les premiers) et Vincent Lindon, très convaincant en chef d'entreprise quadra amoureux transi.

    La réussite de cette comédie romantique repose aussi sur le contexte : la vie trépidante menée par le patron est vraisemblable, tout comme l'activité de céramiste exercée par Sandrine Bonnaire. Cela donne du rythme, d'autant plus que le montage est efficace : on a sans doute resserré l'intrigue, qui s'étend sur un peu moins d' 1h30. La succession des plans (sans grande invention, mais dans un réel souci d'efficacité) sert les effets comiques (en particulier dès qu'il est question des velléités céramico-amoureuses de Lindon). Les seconds rôles sont campés avec talent : je ne reviens pas sur Berléand ; par contre, je peux citer aussi Kad Merad et Liane Foly (méconnaissable)... sans oublier le chat, vraiment magnifique !

    Et dans la salle (presque pleine) ? On rit, de 7 à 77 ans. J'exagère à peine : les plus jeunes, venus avec leurs parents, devaient avoir autour de 10 ans et les plus âgés pas loin de 70. Particularité à laquelle je m'attendais : trois quarts des spectateurs sont des femmes.

22:32 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

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