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jeudi, 21 juin 2007

Le scaphandre et le papillon

   Je ne connaissais pas l'histoire (vraie) qui avait inspiré le livre puis le film : celle de ce rédacteur en chef du magazine Elle, victime d'un accident cardio-vasculaire, presque totalement paralysé, ne pouvant communiquer qu'avec des clignements d'yeux.

   Il est incarné par Mathieu Amalric, acteur que j'apprécie peu en général (trop intello chiant). Eh bien, dans ce film, il est excellent, tant au niveau de la voix off que de l'interprétation statique. Tous les autres personnages sont interprétés avec beaucoup de talent, les femmes en particulier. J'ai une préférence pour Marie-Josée Croze, craquante en orthophoniste... Je veux la même !!!!

   Toutes les scènes où il est question de la méthode de communication instaurée par l'orthophoniste (et utilisée ensuite par l'ex-copine du héros, puis surtout par sa "secrétaire") sont fortes, tantôt drôles, tantôt tendues (je pense en particulier au moment où l'ex-copine doit traduire les propos du malade pour la maîtresse qui appelle au téléphone). On assiste à la naissance d'un livre, entre ingéniosité et dévouement (le héros y raconte son expérience).

   Le réalisateur réussit le tour de force de plonger le spectateur dans l'univers mental du malade. Dès le début, les effets visuels ont pour but de nous montrer ce que voyait et ressentait Jean-Dominique Bauby (le journaliste). C'est donc très souvent filmé en "caméra subjective", comme on dit dans le milieu. Pour éviter que ce ne soit trop lourd pour le spectateur (le film dure tout de même 1h50), on passe de temps à autre en caméra objective (surtout dans la deuxième moitié du film). Sont ajoutées des séquences de rêve ou de souvenirs très réussies.

 

17:00 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

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