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mardi, 10 juillet 2007

Raisons d'Etat

   Il est question des prémices, de la naissance et des premières gaffes de la C.I.A., entre 1939 et 1961 (jusqu'aux débuts de la présidence de John F. Kennedy). Le film, bien que long (plus de 2h30), ne s'est pas embourbé dans la narration de toutes les crises qui ont jalonné ces années-là. L'accent est mis sur la seconde guerre mondiale (notamment sa conclusion, qui voit De Niro marcher dans les pas de The Good German, qui était plus réussi, à mon avis) et "les affaires cubaines" (en particulier le débarquement raté de la Baie des cochons).

   Le film est passionnant et se suit comme un polar, pour peu que l'on ne se perde pas dans les dédales de l'Histoire. Par contre, il manque d'âme. A l'image du personnage principal,  la réalisation est léchée mais plate, ce qui est une tendance chez nombre d'acteurs qui passent à la mise en scène. Tout cela est très froid et contrôlé. Cela sert néanmoins le propos du film, qui veut montrer qu'à trop vouloir servir son pays, le héros a bousillé sa vie personnelle... et qu'il s'est lui-même créé des ennuis.

   On ne s'ennuie pas toutefois parce que la description de cette petite élite blanche anglo-saxonne est très réussie et parce qu'aussi les effets de billard à trois (quatre, cinq... qui dit mieux ?) bandes s'insèrent bien dans l'intrigue. Un suspense est maintenu très longtemps autour du film pirate du début. Des fausses pistes (deux principales) sont lancées. Les acteurs sont bons. Certains, comme Baldwin, ont tendance à "cachetonner" (mais bien !). Angelina Jolie est surprenante. Pas démente au niveau de l'interprétation (très classique au fond), mais dans un rôle inhabituel.

14:45 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

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