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samedi, 10 novembre 2007

SuperGrave

   ... Superbad, dans la langue de George W. Bush. Chaque année, il en sort au moins un, soit durant l'été, soit à l'approche de l'hiver. De quoi parlè-je donc ? Mais du nanard adolescent !

   Autant le dire tout de suite, on est ici assez loin du premier American pie (le meilleur de la série) et de Sex academy (le plus graveleux... je recommande chaudement). En plus, il dure près de deux heures... et cela se sent. Il aurait fallu tailler à la hache dans ces dialogues insipides (à 80%... restent néanmoins 20% d'insultes et de grossièretés diverses, assez réjouissantes : par exemple quand, au début du film, le gros frisé, qui vient de mater copieusement la poitrine généreuse de la mère de son pote, opportunément penchée vers lui, déclare à ce même pote "Putain, quand je pense que tu lui a sucé les nibards !", l'autre lui répondant "Tu as bien sucé la bite de ton père !") et apprendre à jouer la comédie à un paquet de supposés acteurs.

   Le film vaut le déplacement pour quelques séquences. Elles ne sont pas très nombreuses, mais elles marquent. On a donc la scène de bagnole, avec la maman du gentil coincé penchée vers la fenêtre de la voiture du frisé. On commence doucement. Cela se pimente par la suite. Un pallier est franchi quand, en TD de cuisine (eh, oui, ça existe dans les lycées ricains... bah ça va sans doute arriver chez nous ça, ces options cuisine... faut bien que tous les feignants congénitaux et les abrutis de base obtiennent leur bac !), le gros frisé se retrouve en duo avec une bombasse (ah, oui : les filles sont des bombasses, limite poufs... et elles ont un faible pour les puceaux moches et cons) : la gestuelle à laquelle il se livre dans le dos de celle-ci est fort piquante... Le niveau suivant est atteint quand le héros raconte sa manie de dessiner des bites à tout propos... ce qui nous vaut quelques croquis très artistiques ! (Restez au générique de fin : on a droit à du bonus !). J'ai aussi particulièrement apprécié les "films" que se fait le frisé quand il tente d'acheter de l'alcool. Ah, oui, j'oubliais : bien entendu, il est question de vomi à un moment du film.

   Notons aussi que l'un des trois peigne-culs se retrouve embarqué pour une folle équipée avec deux flics assez ravagés. Cela donne des séquences tantôt drôles, tantôt complètement ratées. Le tout est au service d'une pseudo permissivité : il faut niquer et se bourrer la gueule (et, pour ce faire, se procurer de l'alcool... pas évident quand on a moins de 21 ans, aux States.) Ben oui, y a rien de permissif là dedans. A vous de voir si vous êtes prêts à supporter les clichés et les maladresses pour quelques moments de franche rigolade.  

15:30 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

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